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Mesdames, ne lisez pas le journal !

Publié le 14 octobre 2012 par Nuage1962

Une curieuse étude .. quoique d,un côté elle ne me surprend pas, car la femme a cette tendance a se souvenir plus facilement des côtés négatives mais je ne pense pas que cela affecte  au même niveau les femmes
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Mesdames, ne lisez pas le journal !

Mesdames, ne lisez pas le journal !

Viande contaminée. Corruption. Drame familial. Crise économique. Tuerie. La lecture de nouvelles négatives le matin rend parfois le petit-déjeuner plus difficile à avaler et démarre bien mal la journée, non ? C’est encore plus vrai pour les femmes, semble-t-il. Bien malgré elles, elles gardent ces informations stockées en mémoire et en seraient plus irritables lors d’autres situations stressantes.

Une étude réalisée par une équipe du Centre d’études sur le stress humain de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine, publiée mercredi dans la revue PLOS ONE, démontre que l’exposition à de mauvaises nouvelles écrites rend les femmes plus réactives au stress. Cela affecterait leur capacité à répondre à d’événements stressants plus tard dans la journée. Les femmes ont d’ailleurs plus tendance que les hommes à se rappeler les nouvelles négatives publiées dans les journaux.

Des études antérieures, réalisées lors des attentats du 11 septembre 2001, avaient déjà montré que l’importance d’une réaction psychologique immédiate au stress était directement liée à la fréquence et au nombre d’heures de visionnement de nouvelles télévisées négatives. Et que les femmes étaient plus touchées que les hommes.

L’équipe de chercheurs montréalais a plutôt voulu mesurer l’effet physiologique et sur la mémoire à long terme. On a invité 30 hommes et 30 femmes (en deux groupes mixtes) à lire les nouvelles du matin, dont la moitié étaient négatives et l’autre neutres. Les participants étaient ensuite exposés à un stress (tâches verbales et mathématiques).

Tant chez l’homme que chez la femme, le niveau de cortisol (hormone de stress) est resté inchangé lors de la lecture. Il a toutefois augmenté lors de l’exécution des tâches et ce, seulement chez les femmes. Le lendemain, les participants devaient raconter de mémoire ce qu’ils avaient lu la veille. Les femmes se souvenaient davantage des nouvelles négatives.

L’auteure principale de l’étude, Marie-France Marin, a été fascinée par ces résultats. Elle indique par communiqué :

« Concrètement, bien que le fait de lire une nouvelle négative dans un journal ne stimule pas nos hormones de stress, il rend les femmes plus réactives et affecte leurs capacités physiologiques à répondre à une situation stressante plus tard dans la journée. De plus, ces femmes ont tendance à mieux se souvenir du contenu des nouvelles négatives qu’elles ont consultées la veille. Il est intéressant de noter que ce phénomène ne s’observe pas chez les hommes. »

Les chercheurs ne s’expliquent pas cette différence et croient que d’autres études devraient s’y attarder.

Les chercheurs suggèrent qu’il est important de se pencher davantage sur l’impact des mass médias comme facteur de stress, puisque nous y sommes exposés quotidiennement.

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