Des idées et de l’impartialité

Publié le 10 avril 2012 par Larevuedelili @larevuedelili

Aujourd’hui est un jour où hélas, comme toujours, mon ouverture d’esprit est remise en question. Il est apparemment de notoriété publique de me présenter comme une passionaria gauchiste et anti-sarkozyste.

De sorte que si l’on choisit innocemment un devoir plutôt qu’un autre, celui-ci subira inéluctablement l’orientation de notre pensée, ou plus précisément, s’il est uniquement question de mon cas, d’une pensée radicale.

De fait qu’un article né de ma plume serait plus sévère envers Nicolas Sarkozy que François Hollande, entre autres…

Il s’agirait presque d’une vérité générale. Un triste automatisme dont on ne pourrait venir à bout.

Ainsi on imagine déjà la scarification que deviendrait ma satire si la gauche sortait victorieuse du combat présidentiel mené depuis près de vingt ans. On en rêverait même. Un peu trop peut-être. Cela représenterait un oubli fondamental : il ne suffit pas d’être simple spectateur de tweets, de publications facebook et j’en passe, pour déceler ne serait-ce qu’une infime partie de l’idée que je me fais de la politique.

Non pour cela chers détracteurs, commencez par me lire ici ou là, à réfléchir au sens de ma démarche. Il est impératif d’accomplir ces choses avant d’émettre une quelconque supposition selon laquelle mes fréquentations sexuellement sentimentales aient un jour influé sur mon bulletin de vote.

Mes neurones étaient fonctionnels avant que je n’atteigne l’âge de mes dix-sept ans.