Les clés de la confiance en soi

Publié le 16 octobre 2012 par Willb77

Le manque de confiance en soi est fort répandu. Il s’exprime très tôt et est souvent conditionné par l’éducation ou le cadre familial.

Je voudrais dans un premier temps focaliser sur le manque de confiance dans une expression qui m’est familière : celle de l’entreprise.

Car oui, les codes sont bien différents en entreprise que dans la vie. D’ailleurs, il se peut que vous souffriez de manque de confiance en vous dans la vie quotidienne et que vous vous transcendiez dans le monde du travail. Pourquoi ? Tout simplement parce que le monde du travail est un microcosme où chacun occupe une place allouée par les règles qui le régissent.

Ainsi, un timide peut devenir un fonceur sans vergogne tandis qu’un plaisantin se transformera en ouvrier besogneux et peu volubile.

On joue tous un rôle dans ce théâtre. Enfin, on nous oblige à tenir un rôle. Car souvent, cette réaction instinctive de remise en question de soi s’inscrit dans un réflexe d’auto-défense par rapport à des techniques manageriales déplorables ou imparfaites.

Le manager est le shérif, le prof, le père et le copain à la fois. Il représente l’autorité et inspire la peur de représailles dans le cas de non respect des directives. Enfin, ce schéma s’applique dans les entreprises où la hiérarchie est pompeuse et où un système de promotions négatives est mis en place depuis de longues années.

J’ai connu cela, très récemment. Des personnes sont arrivées à des postes-clé grâce à leur capacité à défendre systématiquement les ordres de leurs N+1 . Même si ces ordres s’inscrivaient dans l’illogisme et plongeaient leurs équipes dans un irréversible marasme.

Il faut être psychologue pour être manager et dirigeant. Ou si ce n’est pas le cas, s’attacher les services d’une personne qui l’est suffisamment pour jouer le contre-pouvoir face à des décisions court-termistes essentiellement financières.

Mais pour s’opposer à une hiérarchie, il faut être sacrément inconscient (je plaisante bien sûr)...ou habité d’une envie d’aider le plus grand nombre. Bref, aimer sincèrement les femmes et les hommes afin de leur offrir des occasions d’épanouissement.

Donner du plaisir dans un travail devrait être l’objectif de chaque manager. Un indicateur d’humeur trouverait sa place. Il serait commenté chaque semaine en fonction du véritable ressenti des collaborateurs.

Et le plaisir s’installe quand on cesse de se poser des questions sur ses faiblesses.

Car oui, le manque de confiance en soi est une notion abstraite. J’ai connu des anciens alcooliques qui sont devenus de vertueux éléments et sont fiers de s’en être sortis. Pour eux et pour leur famille.

L’alcool était un moyen pour eux d’oublier leur «décalage sociétal» selon des clichés qui règnent dans les têtes mais qui sont pourtant complètement obsolètes. Au diable le qu’en-dira-t-on !

Le management consiste donc à produire un environnement propice à l’épanouissement. (oui ça fait deux fois que je cite "épanoussiement"). 

Les résultats sont peut-être en berne car la conjoncture est difficile mais cela devrait plutôt être un moyen de reposer les bases de relations saines. A quoi bon négliger les êtres qui font l'âme d'une entreprise pour des raisons économiques ?

J’ai coutume de donner plusieurs chances aux personnes qui croisent ma route. Afin qu’elles parviennent à surmonter leurs blocages psychologiques pour se dépasser. Je viens de citer le mot confiance de nouveau. Car pour avoir confiance en soi, il est vital que d’autres nous l’accordent. Par défaut, il faut faire confiance. Cela permet d’établir un dialogue libre et sans tabou. La chaine peut débuter à partir de maintenant.

Pour synthétiser :

Les managers ont un rôle essentiel à jouer auprès de leurs collaborateurs mais un collègue de travail peut aussi s’improviser manager.

L’essentiel est de redonner confiance en incitant à s’inscrire dans l’action et en valorisant les côtés positifs. Il est donc nécessaire de s’appuyer sur les points forts et d’oublier les faiblesses et autres lacunes.

Dédiaboliser l’échec : notion importante sur laquelle nous reviendrons. Les échecs ne sont pas des «stop» . Ce sont des «go». Un échec est porteur d’expériences du moment qu’on l’accepte et qu’on en comprend l’origine. N’hésitez pas à vous attribuer les échecs ! Et rebondissez !

Car qu’est-ce que le manque de confiance en soi au final ? une frustration de ne pas avoir réagi? une peur de se lancer ? d’échouer? 

Le manque de confiance existe certes. Il se nomme «inaction» . Tuez-le en agissant . Echouez mille fois s’il le faut, vous apprendrez à chaque fois de ces étapes.

A moins que vous ne préfériez garder une apparence de confiance en suivant les ordres de votre entourage et de votre hiérarchie. Vous progresserez probablement mais vous n’aurez aucun sujet de fierté ni d'affirmation. Ce n’est pas en évitant les combats et en diminuant les frottements (les scientifiques apprécieront) que votre vie sera palpitante.

Combattre le manque de confiance en soi est avant tout le renommer en «peur d’agir». Et maintenant, il vous faut aimer cette peur et la dompter en la provocant et en devenant ce que vous faites.

Comptez sur moi pour vous encourager et n’hésitez pas à décrire vos tourments et questionnements sur ce blog ou via facebook en message privé.

Je vais vous aider. Remarquez, je suis aussi d’excellents conseils pour votre manager ou si vous l’êtes vous même. Donnez-lui mes coordonnées .

PS: je vais maintenant vous expliquer pourquoi avoir choisi Chewbacca pour illustrer ce billet. Remarquez sa posture . Il inspire la force et la détermination. Et pourtant, les sujets de complexes seraient nombreux: - forte pilosité - taille anormale - expression orale incompréhensible - impossibilité de sourire Et pourtant, il brille !  Bon, je vous demande pas de vous transfomer physiquement mais avouez que vous avez plus d'atouts que lui. Alors souriez, levez les yeux et agissez.