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Femme De Ménage De Blog Gratos.

Publié le 29 mars 2008 par Mélina Loupia
Maintenant que je suis bien overbookée, riche à cents et que mon blog s'arrache partout à prix d'or, je peux enfin réaliser mon rêve le plus cher, détrônant ainsi un vieux fantasme. M'offrir les services d'une technicienne de surface à domicile. Une femme de ménage quoi. Et grâce à ma toute influence, je n'ai eu qu'une annonce à passer et aucun entretien à organiser. C'est Cécile qui a accepté sans rechigner à la tache. Je lui ai juste refilé un double de mes clés plus que sécurisées et lui ai fait la joie immense de lui laisser prendre les meilleures initiatives afin de rendre mon endroit tel que j'aimerais le trouver après y avoir mpoi-même fait le ménage. Je savais que je ne prenais pas le moindre risque, on est allées toutes les deux dans la même école de femmes de ménage, mariées, mères de trois enfants chacune et au chômage non rémunéré. J'étais d'autant plus confiante qu'elle connaissait les lieux par coeur pour les avoir visités l'an dernier et les aimer depuis. Le contrat a été signé virtuellement mais en bonne et due forme et voilà qu'un matin, je lui confie mes clés sur le pas de la porte. Et je pars travailler le coeur léger et le bagage mince. Et lorsque je suis rentrée, un simple mot sur le pallier me signifiant qu'elle avait rempli sa part du contrat. Le temps d'aller directement vers le cellier m'en griller une bien méritée après une triple journée de travail exténuant et me voilà assise, prête à faire l'état des lieux. Voici ce qu'elle en avait fait. D'emblée, en balayant ma propriété des yeux, tout est net, propret et à mon image. Certes elle avait reçu des visites mais je les lui avais autorisées sur son temps de pause et lui avais donnée la consigne d'être mon répondeur. " La madame, elle est pas là, pouije plendle oun messach?" Toutefois, quand la fatigue me prend, j'ai une fâcheuse tendance à faire péter l'oeil là où personne ne le fait d'usage. Et à y regarder de plus près, je trouve un mégo de Vogue par terre, espèce de tabac que seules les bretonnes en chantier daignent fumer, je vois que ma place favorite sur Ténérife est marquée d'une empreinte de fesses qui ne sont visiblement pas les miennes puisque je ne les y pose quasiment plus, et enfin, Maurice, d'un naturel non violent, est au taquet et pisse à nouveau dans tous les coins, comme lorsqu'il avait encore les moyens de faire grimper les chattes aux rideaux de plaisir. Une fois de plus, j'avais donné mon doigt et m'étais fait bouffer le bras. Cécile, tu es virée sur-le-champ, tu ne percevras donc pas tes indemnités de fin de contrat que je prévoyais pourtant à durée indéterminée, je considère que le temps que tu as passé chez moi à rien glander devant Les feux de l'amour dont tu n'as même pas été capable de me résumer l'épisode représente la période d'essai, en conséquence de quoi tu ne percevras pas non plus tes congés payés. Y a pas à dire, le petit personnel de confiance n'existe plus, je devrais peut-être songer à engager un jeune étudiant oisif ?

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