Parfois, je vous l'avoue, je me demande si les journalistes lisent et comprennent les articles qu'ils écrivent !
Je viens de lire celui du Figaro, Le téléphone portable sème la zizanie dans les familles. So what, comme dirait un ado en haussant les épaules.
Oh. Un sondage révèle que 61% des parents estiment que le mobile de leur enfant a déjà été une source de conflit. D'accord.
Et la même question avec la télévision, l'ordinateur, les sorties le soir, la console de jeux etc etc. Etant père, je sais par expérience que la liste est longue des objets et actes du quotidien qui sèment la zizanie dans les familles des enfants de 10 à 15 ans - équipés ou non d'un téléphone portable.
La zizanie, l'opposition, c'est même presque le mode d'expression de ces charmants bambins. Alors le portable qui sème la zizanie, c'est un peu accuser le thermomètre d'avoir de la fièvre.
«Il ne faut pas pour autant considérer le téléphone comme l'ennemi public numéro un, responsable de la crise d'adolescence ou des conflits familiaux, conseille Elizabeth Sahel de l’association Mission Possible. Les parents doivent apprendre à gérer une relation à trois entre eux, l'enfant et le téléphone. Ils doivent prendre le temps du dialogue et rester les référents de leur enfant en cas de problème. En diabolisant le portable, ils risquent de sortir du jeu.»
Ouh, safépeur, dirait l'adolescent que je suis encore parfois devant les journalistes qui sèment la zizanie !