Vendre sa virginité est de plus en plus fréquent et peut-être de plus en plus inquiétant. Vendre son corps pour de l’argent sans être de la prostitution ou plutôt je qualifie cela de la prostitution d’un jour, enfin peut importe il semble du moins à mon avis de reculer sur l’estime et le respect de la femme .. car c’est encore une fois relayer la femme a une marchandise
Nuage
Vendre sa virginité : une pratique qui se répand sur Internet
© Capture A NoticiaUn article du journal brésilien A Noticia relatant l’affaire.
Une Brésilienne vient de trouver un acheteur pour sa virginité sur un site Internet spécialisé. Une pratique de plus en plus courante et médiatisée.
La crise économique va-t-elle engendrer une nouvelle forme de prostitution version Web 2.0 ? Une étudiante brésilienne fait la une depuis jeudi pour avoir réussi à vendre sa virginité à un Japonais pour 600 000 euros sur Internet. A 20 ans, elle est ainsi devenue l’héroïne d’une affaire très controversée. Catarina Migliorini, c’est son nom, veut financer ses études de médecine en Argentine. Au total, 15 enchérisseurs ont tenté d’acheter sa virginité aux Etats-Unis, en Inde et donc au Japon.
La « livraison » se fera par avion à destination de l’Australie et le couple « conclura la transaction » dans un lieu inconnu. Manifestement, cette vente aux enchères peu commune n’a pas choqué l’entourage de la jeune femme.
Selon Jason Sisely, un réalisateur australien qui s’est saisi de l’histoire pour un documentaire, « Catarina est extrêmement contente. Elle a parlé à ses proches au Brésil et ils étaient très heureux pour elle ».
Dans les tabloïd britanniques, la Brésilienne interrogée estime qu’il s’agit dune sorte « d’entreprise ».
« Cela me permet de voyager, de tourner un film et de toucher de l’argent en prime. »
Au début de l’aventure, il était aussi question de verser une partie de l’argent récolté à une ONG s’occupant des mal-logés de Santa Catarina, sa région d’origine au sud du Brésil. Mais le sommet du sordide est atteint quand on lit les conditions de la transaction sur le site « virginswanted.com ».
L’acquéreur de la virginité de « Natsu » (le pseudo de Catarina) doit subir des tests médicaux de dépistage des maladies sexuellement transmissibles. Il devra en outre utiliser un préservatif au moment de « consommer » son achat… Catarina Migliorini réfute en revanche le terme de « prostitution« .
« Si vous faites cela une seule fois dans votre vie, vous n’êtes pas une prostituée. Ce n’est pas parce que vous prenez une photo extraordinaire que cela fait de vous un photographe », a-t-elle argumenté dans les médias.
Un jeune Russe de 21 ans a lui aussi vendu sa virginité pour 3 000 dollars lors des mêmes enchères. Mais cette double vente n’a rien d’inédit.
En 2008, Raffaella Fico, une jeune star de la téléréalité italienne, avait déclaré dans un magazine mettre en vente sa virginité pour un million d’euros. Une déclaration restée sans suite, en tout cas dans la presse.
En 2009, les médias rapportaient le cas d’une Roumaine de 18 ans qui avait mis en vente sa virginité sur un site d’annonces allemand pour 55 000 euros avec l’espoir de payer ses études.
En 2010, une jeune fille de 19 ans indiquait avoir accepté l’offre d’un internaute sur un site d’enchères en Nouvelle-Zélande.
Fin 2011, c’était une Mexicaine qui mettait en vente sa virginité sur le réseau social Facebook. Cette fois elle réclamait en échange un billet pour le concert de Justin Bieber…
Si toutes ces annonces ne sont pas toujours suivies de faits, la vente de virginité sur Internet commence à devenir un phénomène inquiétant. Au Brésil, un pays encore très conservateur malgré une criminalité record, le cas de Catarina Migliorini fait scandale. Mais dans des pays à la législation plus souple sur la prostitution (Australie et Nouvelle-Zélande notamment), elle pourrait devenir un phénomène de mode touchant une population de plus en plus jeune.