Autour d'une page blanche

Publié le 28 octobre 2012 par Adamante

Partage avec Carole

Quand, dans un livre enluminé, riche et précieux, survient une page blanche, on se retrouve soudain face à un précipice.

La page blanche nous aspire, comme un trou noir.

Alice, nous passons de l’autre côté du miroir, là où les mots n’ont plus droit de cité.

La richesse de ce qui se dit alors est vertigineuse, nous vivons une dilatation extra-temporelle, une imprégnation d’oubli du monde de la forme.

Le fond est là, un puits où l’on se plonge pour pénétrer le grand dessous des choses.

Page oubliée? page réservée? page en attente? accident d’imprimerie ?

Qu’importe.

Page révélatrice, page matricielle qui développe notre équation au monde de la vibration essentielle.

Page puits où l’on plonge et pénètre le grand dessous des choses.

Le luxe enfante l’épure, à moins qu’il ne soit cette sorte d’alter ego, si nécessairement complémentaire, pour nous révéler à nous-même.

Adamante

Ici un nouveau chez-moi