Ce matin un peu avant dix heures - le premier matin de l’heure d’été - voici le premier bourdon de l’année : impatient, fugace, hésitant. Je lui ressemble. Ce mauvais temps a un avantage, il fait durer les fleurs, tenir les pétales, qui se courbent sous les gouttes; les fleurs du noisetier hésitent encore, tremblent dans la bourrasque.