Le 1er octobre, j'ai repris le travail. Et, après une lon...

Le 1er octobre, j'ai repris le travail. Et, après une longue année d'inactivité professionnelle, ce ne fut pas chose facile.
Premier réveil à 7h30. Après avoir enchaîné les nuits blanches tout le week-end (et toute l'année), autant vous dire qu'inter m'a violemment fait sursauté. Et que mon réveil a volé à l'autre bout de la pièce.
Par je ne sais quel miracle, j'ai réussi à me doucher, m'habiller et me maquiller en moins d'une heure montre en main. Et, à 8h59 précise, je passais la porte de mon nouveau bureau. Beaucoup plus grand que le précédent. Mais aussi plus froid et impersonnel. 
Première journée en compagnie de la DRH pour définir mes fonctions et surtout ses attentes et celle de la "grosse association" vis à vis de moi. Et une semaine de folie à commencer : entre rendez-vous à l'extérieur, rencontre avec les officiels mais aussi la presse... Je n'ai fait que courir !
Comme vous pouvez l'imaginer, je suis sur les rotules. Mais Dieu que ça fait du bien de se sentir à nouveau utile, d'avoir le sentiment de servir à quelque chose. Ca m'avait manqué !
La question est : combien de temps je vais tenir à ce rythme ? Je ne sais pas. Je devrais probablement en revenir à un 3/4 voir un 1/2 temps thérapeutique. Mais j'ai envie d'essayer. Envie de me prouver que je peux le faire. Que mes "petits" problèmes de santé n'ont rien changé, que je peux continuer à mener une vie normale. Et travailler.