Magazine Humeur

A nos chers disparus, mais pas de notre mémoire ...

Publié le 02 novembre 2012 par Mpbernet

nos souvenirs toujours vivaces

« Ne meurent et ne vont en enfer que ceux dont on en se souvient plus. L’oubli est la ruse du diable. » Cette citation de Rigord, moine de l’abbaye de Saint-Denis, (1207) je veux bien la faire mienne, comme Max Gallo dans son autobiographie. Car il ne se passe pas de jour où je ne pense à ceux qui ont été chers à mon cœur. Même si pour certaine, j’éprouvais plus que des difficultés relationnelles. Avec le temps, tout se nivèle, même les divergences de vues.

Alors j’ai une pensée pour Lucie et Jean, Jacqueline et Pierre, Fernande et Henri … Qui nous ont quittés sans nous faire trop de chagrin, finalement. Car la mort fut, pour certains d’entre eux soit une totale surprise, soit une délivrance après des années de souffrances, un événement naturel, dans l’ordre des choses, et nous avions suffisamment passé d’instants de bonheur en leur compagnie. La vie, en somme. Ce qui me désole chaque jour, c’est que mes parents me manquent. Je les revois en train de prendre le café, jouer à la pétanque, lire un livre, prendre l'apéritif, poser à côté de mes filles, tenir de près leur fils qui va bientôt leur échapper .....

J'éprouve toujours autant cette absence malgré les années. L’odeur de ma maman, le regard de mon papa. Toujours. J’aimerais pouvoir encore leur demander conseil. Je n'ai pas besoin de me rendre sur une tombe pour les garder à l'esprit, tous.

Car ce « Jour des morts », s’il commémore les défunts, est aussi la fête des vivants. L'Eglise catholique professe la foi en l'immortalité de l'âme. La prière pour ceux qui nous ont quittés est marquée du sceau de l'espérance. « Ceux qui sont passés sur l'autre rive sont aussi, et davantage, vivants que nous ». C’est la foi, et personne encore ne nous a prouvé le contraire !

Je n’ai pas connu le chagrin de la perte de mes grands-parents. Claude, si, lui qui fut pratiquement élevé par sa grand-mère. Je souhaite que ma mort à moi, que je ne redoute pas pourvu qu’on ne me laisse pas souffrir, ne fasse pas non plus trop souffrir mes proches.


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