Max | Woody

Publié le 02 novembre 2012 par Aragon

T'aurais cent ans cette année et ta guitare tuait des fascistes. Elle tue rien du tout ta gratte Woody. Toi, par contre, tu nous dis toujours qu'un pays est le pays de tous, du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest, de haut en bas et de bas en haut. Dans tous ses recoins. Qu'un pays est "fait pour toi et moi" et ça Woody, dans cent ans et pour tous les pays, ça sera toujours valable. Essentiel. Ce sont les plus beaux mots de la plus belle chanson du monde.

Les fascistes et les cons ne mourront heureusement pas - on s'ennuierait - mais les mots sont lâchés. Là : mots sur notes. Semblent minus les mots, dérisoires : bouchons de liège sur océan en furie... Mais un mot est un mot, il reste. Il coule jamais. Même s'il y a des tas de fascistes et des tas de cons. Ce pays est mon pays, ce pays est ton pays, il est fait pour toi et moi. Des cons, des presque fascistes par la teneur de leurs propos, ont dit qu'un pays ne peut pas accueillir toute la misère du monde. Z'ont rien compris ces cons presque fascistes. Un pays doit accueillir toutes les vies, tous les espoirs du monde.