Magazine Journal intime

[nabe, extraits] soutine à l'orangerie

Publié le 03 novembre 2012 par Tilly
Chaïm Soutine (1893-1943), l'ordre du chaos — Cette rétrospective est organisée à partir de vingt-deux tableaux de Soutine conservés par le musée de l'Orangerie. Ceux-ci avaient été réunis par le marchand Paul Guillaume qui, découvrant en 1922 ces Le Garçon d'étage, 1927

Je l'avais déjà fait pour Odilon Redonlien...
En revenant de l'expo Chaïm Soutine, l'ordre du chaos, à l'Orangerielien  j'ai replongé dans le Journal intime de Marc-Edouard Nabelien.

Pioches miraculeuses dans les index, la pêche aux citations est facile et presque trop fructueuse, puisque Soutine est l'un des peintres préférés, follement admiré, de l'écripeintre. Depuis l'adolescence Nabe a profité de toutes les occasions de voir et revoir les toiles du prodigieux russe mal léché, et d'écrire chaque fois son enthousiasme pour celui qui a fait dit-il “la peinture la plus humaine et la moins humaniste du [XXè] siècle”.

Arrivé à Paris en 1970, Nabe n'avait que 12 ans et ne tenait sans doute pas encore son journal. Pourtant dans l'introduction du premier volume – Nabe's Dream (juin 1983 - février 1985)  – quand il survole son enfance, il se souvient, et note  :

“ Entre les groupes de bœufs écorchés par Soutine, dont la rétrospective à l'Orangerie me crucifia un dimanche parmi tant d'autres, et quelques Klee qui m'ouvrirent en grand la cage thoracique, je découvre deux subversions complémentaires : Charlie Hebdo et le free jazz. ”

Plus tard il revoit avec Hélène la vingtaine de toiles de Soutine installées à l'Orangerie. Il relate cette visite dans le journal à la date du jeudi 29 novembre 1984 :


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