Pêcher une punaise

Publié le 07 novembre 2012 par Sambuca

C'est facile lorsqu'on ose jardiner en pleine nature, sans eau courante évidemment. Pour installer une nouvelle plante, il faut de l'eau. Vous allez donc puiser de l'eau dans la mare avec un arrosoir et lorsque vous versez cette eau une petite chose s'agite vigoureusement :

C'est une punaise, une punaise aquatique, la notonecte. Il faut la remettre dans l'arrosoir pour la ramener dans la mare mais sans le toucher car elle pique et sa piqure a mauvaise réputation. Si on la laisse sur place, elle devrait s'en sortir car elle vole. C'est en volant qu'elle change de mare.

Elle a de beaux grands yeux à la composition complexe et capables d'exploits visuels.

Cette pêche de notonecte est fréquente. Il m'est même arrivé d'en ramener 2 en même temps en été :

Quelques jours plus tôt j'avais admiré des nuées de notonectes dans un tout petit bassin maçonné aux Grandes Bruyères. Sur ½ m2 entre deux nénuphars on pouvait en voir au moins 10 à la fois. Mais là, elles étaient dans leur position préférée, à l'envers. En effet, elles nagent sur le dos :

Patte arrière très longue et bordée de poils qui lui sert de rame :

C'est seulement sur les photos que j'ai remarqué ces nombreux petits grains sur la partie postérieure du corps. J'ai fait des recadrages-agrandissements. Je ne sais ce que c'est. Une ponte ? Elles pondent au printemps et en automne.