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Apprendre à se regarder le nombril !

Publié le 08 novembre 2012 par Lmdmimilie @LMDMimilie

Cela fait bien longtemps que je n’ai pas écris pour les défis du jeudi de Macyma et de Sysy in the city. Et cette fois-ci le terme me parle plutôt bien : « Nombril ».

Je pourrais te parler de mon nombril au sens propre, mais je vais choisir de te parler du sens figuré : se regarder le nombril ou plutôt pour ce petit biller apprendre à se regarder le nombril.

Il y a plusieurs types de personnes, et selon les périodes, l’on peut tous regarder d’un peu plus près son nombril, à savoir que l’on va ce centrer sur soi et non sur les autres, ce que l’on nomme plus communément : Égoïsme.

Ce terme ou cette expression est généralement mal vu, on n’aime pas les personnes égoïstes.

Pour autant, je pense qu’il est bon parfois de se regarder le nombril, de savoir penser à soi, de savoir dire non pour être en phase avec soi-même.

Mais il peut être très difficile de le faire, les personnes altruistes, ont beaucoup de mal à penser à soi, comme si le fait d’aider les autres, d’être généreux, de donner, leur permettait de se sentir exister. Il est donc bien difficile pour eux de faire le chemin psychique du je pense à moi pour aider aussi les autres, ou encore si je ne suis pas épanouie mes enfants ne le seront pas.

Alors pourquoi des fois il est bon de se regarder le nombril ?

S’arrêter, regarder deux minutes ce que l’on désire ça fait du bien si et seulement si on agit pour son bien après.

Non parce qu’effectivement, se regarder le nombril c’est une chose mais agir derrière et faire correspondre ses actes à ses pensées c’est encore autre choses.

Ce qui est complexe pour une personne altruiste c’est de faire correspondre ses désirs et ses actes, ce qui n’est pas une mince affaire et a priori il y aurait une dissonance. Cette dissonance se traduit par taire ses besoins et écouter ceux des autres.

C’est de cette façon que l’on commence par s’oublier, que l’on fait passer les autres avant soi.

La conséquence première c’est cette frustration qui en résulte.

Tenez un exemple, vous gardez en urgence l’enfant d’une amie, vous le faites parce que cela vous fait plaisir et qu’elle en avait besoin. Seulement, vous aviez prévu de faire autre chose. Ce n’est pas grave, vous reportez parce qu’une amie a besoin de vous.

Bizarrement, vous sentez au fond de vous, qu’il y a quelques choses qui vous gène. Quoi vous ne savez pas. Votre comportement va vous trahir parce que vous allez être plus sensible à votre environnement, et vous reportez sans faire exprès votre frustration de ne pas avoir fait ce que vous vous désiriez.

Cette exemple, imaginez qu’il se répète sans cesse, vous gardez alors au fond de vous un sentiment de frustration et de culpabilisation parce que vous aimeriez faire aussi les choses que vous souhaitez.

C’est à cet instant, quand cela devient problématique, qu’il est bon aussi de regarder de plus près son nombril. Parce que vous pouvez ressentir de l’amertume, du manque de reconnaissance, de la colère …

Et après, il faut pouvoir accepter de dire non à l’autre, de faire passer ses besoins comme légitimes, accepter que l’autre ne soit pas satisfait de la réponse négative.


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