Crédit photo : Daniel Horacio Agostini/
Pauvres Hommes en dépendance,
De l’envol des mots toujours tus,
Eternels enfants de l’indifférence,
Sans aveu des pensées au corps nu..
Au miroir terni de leurs consciences,
Se jouent les destinées sans gloire..
Aux gouffres renouvelés de l’ignorance,
S’abreuvent les travers de leurs histoires..
Pauvres Hommes toujours en partance,
Pour un futur avili des ombres passées,
Eternels enfants qui marchent en cadence,
Aux frontières floues qu’il nomment vérité.
Aux collections des sombres inconstances,
S’enracinent leurs trop justes colères,
Pour toute négation des évidences,
Leur coeur s’empoisonne d’une bile amère..
Pauvres Hommes quand on y pense,
Seuls, face au temps faucheur de rêves,
Eternels enfants dans l’inconscience,
Qui croient encore à une possible trêve..