éditions Ecriture, octobre 2012, 127 pages, 15 euros
... du bon, du bon, du Bonnand !... très riche, très émouvant, très drôle souvent, très intelligent, très littéraire, très humain, très rare : on se demande bien pourquoi un tel livre a été oublié dans les sélections des prix littéraires 2012 !
C'est bien, mais il n'est pas dit là : pourquoi, sur la couverture, ce beau coq égorgé mis en scène par Triny Prada, artiste colombienne ?
— à cause du titre de l’œuvre reproduite, Matière à penser, et parce qu'Alain Bonnand aime et sait merveilleusement donner à penser sans en avoir l'air ?
— à cause des poules ? référence subliminale pour compléter un titre qui manque exceptionnellement d'un prénom féminin ?
— pour prévenir le lecteur qu'il faudra qu'il creuse, gratte et fouille comme un gallinacé dans les pensées que l'écrivain transpose en images littéraires ?
— à cause du poème intitulé Le Coq, du poète syrien Nazir Qabbani (1923-1998) ?