Palsambleu. Bonnes questions. Qui tombent très très bien. Merci à l’anonyme de les avoir posées. Et navré pour le délai de réponse. Une limace arriverait plus vite au bout d’une feuille de salade.
Ça turbine sec. Réponse chaotique et hors sujet à craindre. Qui prendra la semaine pour être pondue. Limace, encore une fois. Et jonglage avec les missives persos et le traitement de texte en parallèle.
Alors…
Été plein de promesses. Finalement difficile et éprouvant mais bien quand même. Dans la foulée, l’automne a démarré un brin morose mais retrouve de jolies couleurs à l’approche de l’hiver.
Une année riche en émotions.
Quand K-Pu l’ouvre, c’est pour pondre des citations à la Oscar Wilde. Et K-Poscar n’a pas tort. Le séjour au Venezuela qui a giflé les yeux. Les gueules connues là-bas, déclencheurs de vague de tendresse dans les tripes. Puis les couleurs de la Colombie. Puis les saisons qui défilent depuis le retour au pays (cf. ci-dessus). Et là, un fauteuil club limé par le temps dans un bar tranquille et chaleureux. Un verre de blanc sur une table basse lumineuse et colorée. Le cul calé dans le fauteuil, une autre machine à citations.
Putain. Les meilleures années. On est en plein dedans.
Et un sourire Colgate dans la foulée. Mateo. Guitry, pour les intimes.
C’est çà qui se passe. En ce moment. Une bonne grosse vapeur d’acide. Un éthylotest méchamment positif. En faisant du tri dans les tiroirs de ces dernières années.
Il y a des périodes propices. Bienvenue en plein dedans. Et c’est rien que du bon, en fait. Mais qui arrive là. Pendant un p’tit séjour au fin fond du trou d’balle de la forêt landaise. Une semaine à s’esquinter pour un toit de garage et autres âneries du genre. Bilan: un noeud de marin dans l’épaule; des guirlandes d’éraflures sur les bras; suffisament d’hématomes sur le corps pour les enfiler en collier; la peau du crâne limée comme un bout de bois par une plaque de soixante kil’ longue de six mètres (et ça pique un peu).
Mais pendant le trajet à destination de cet enfer, malgré les trois heures de sommeil dans les dents et l’absence totale de confort dans le wagon bar, tout ce qui faisait une petite brasse dans les méninges ces dernières semaines s’est mis à prendre feu. Soudainement, il a fallu dire des trucs.
Alors, pendant le trajet, puis après pendant les nuits qui viennent soigner les claques de plaques des jours: tac-tac-tac, le clavier qui revient à l’attaque.
Dans les tiroirs: Kawette, des vibrations et des peurs et des découvertes, Kakoueta, du velours, des bornes et des couleurs, Miss Pamplemousse, des gros relents de tendresse, une démission salvatrice il y a des années, genre de secousse qui vient faire du bien à la vie, un séjour à Madrid avec Doro, genre de secousse qui vient faire du bien à la vie, puis Mademoiselle H., genre de secousse qui vient faire du bien à la vie… Une vraie remontée d’acide. Que des virgules entre les idées.
ça dort ? ou ça médite peut être ? Ça fait le tri dans les tiroirs. Un sourire en coin.
Et ensuite?
Bonne question. Profil bas. Mais toujous dans la place.

Spéciale kassdédi. Parce que ce sont des choses qui se font.
Aux gueules d’été, gueules d’amour. K-Pu, Gomar, Mateo, Leen-C, Ma-Ree et son Loulou, Koo-Zeen Deb, Pongui Pommettes. Holala Holidays. Du kiff en barres.
Aux fidèles lecteurs et -trices. Mar-Teenee (le plus grand fan), Choupette (et son joli cul de brésilienne), Rasbaille (et son p’tit mot régulier), Nini from Buenos Aires (un million de dollars contre un cocktail avec toi), Miss Pamplemousse (le pouce levé régulièrement). À croire que Newsletter et Fan page ont été faits pour vous.
À Puce pour le nouveau super-héros.
Aux tumblr users. Parce que c’est bon de voir des posts de gueules connues sur son dashboard: erwm (qui est revenu après avoir disparu, et tant mieux), faatmatiu (mention spéciale pour son récent carnet de voyage au Japon, savoureux), Johncoltrane (Et son mélange improbable de graphisme, de geek et de rue - voire de trains), flyonair (un bien beau déversoir), robertpatrick (de biens jolies fleurs)…
Aux réceptrices de tartines par mail. Allez, bonne lecture.