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De bonnes conditions pour écrire

Publié le 01 avril 2008 par Dk

01 avril 2008

De bonnes conditions pour écrire

En me baladant, je me suis surprise à penser à J. K. Rowling, ce qui est déjà en soi assez étonnant. Etonnant, parce que dans ma vie, je ne passe pas beaucoup de temps à penser à J. K. Rowling, je dirais même que c’est infinitésimal en comparaison au temps que je passe à me demander ce qu’on va manger ce soir, ou s’il faut des interrupteurs va-et-vient dans notre futur salon plutôt que des interrupteurs simples, ou pourquoi j’ai toujours envie de mettre deux « p » à « attraper » alors que je sais pertinemment qu’il n’y en a qu’un.

Donc, je pensais à J. K. Rowling, et plus précisément à un  article dans lequel il était expliqué qu’elle avait écrit le premier tome de Harry Potter à la table d’un café, dans lequel elle venait tous les jours (en référence nostalgique à ses débuts littéraires, Harry Potter et la coupe de feu devait à l’origine s’appeler Harry Potter et la tasse de café, mais l’éditeur l’a modifié pour de sombres histoire de marketing, George Clooney étant déjà pris ailleurs). Il y avait même une photo d’elle dans le café, mais pas d’époque la photo, prise de nos jours :

rowling

Je ne sais pas que vous en pensez, mais lorsque je vois ça, je rigole, car cela fait bien trop organisé et rangé pour un écrivain au travail... Enfin, qu’est-ce que j’en sais, peut-être qu’elle est comme ça, J. K., qu’elle met un beau tailleur et qu’elle se tient bien droite au-dessus de feuilles sagement reliées, et que pof, elle rédige un best-seller.

Réfléchissant à tout cela, je me disais, mais finalement, qu’est-ce que je considère être les bonnes conditions matérielles pour écrire ? La réponse est toute personnelle, mais voici quelques éléments :

-         Il m’arrive d’écrire dehors, mais je préfère être dedans. Si possible chez moi, à mon bureau avec mon ordi et mes piles de notes que y a que moi qui sait ce qu’il y a dedans (tiens, mais ce ne serait pas le coin de la facture EDF du mois passé qui dépasse, là ?)

-         C’est mieux de ne pas me tourner vers la fenêtre. Ca distrait, une fenêtre

-         J’apprécie d’avoir un dictionnaire à portée de main, car à force d’écrire, je ne sais plus écrire. C’est obscur ? Disons qu’à force de rédiger et de me concentrer sur le fond, j’oublie l’orthographe. C’est un phénomène que je constate sans me l’expliquer. Si certains parmi vous ont les mêmes symptômes, merci de me le dire, je me sentirai moins seule

-         Pas de musique ou de radio. Plus jeune, ça m’inspirait, maintenant, ça me distrait. Comme la fenêtre

-         Un café le matin et une petite infusion de temps à autre pendant le reste de la journée ne font pas de mal.

Cela implique que je passe pas mal de temps à la maison, d’autant plus que lorsque je n’écris pas, je corrige, ou lorsque ni je n’écris ni je corrige, je compose des supers lettres de motivation pour décrocher des contrats de correction comme s’il en pleuvait (croire, c’est déjà la moitié de la réussite, n'est-ce pas ?). Je me suis donc fixée pour règle d’aller m’aérer et respirer les pots d’échappement parisiens au moins une fois dans la journée. Et en me baladant, je me suis surprise à penser à J. K. Rowling, ce qui est déjà en soi assez étonnant. Etonnant, parce que dans ma vie…

Posté par D_K_ à 09:06 - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

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