Les journées tièdes et ensoleillées nous passions de bons moments dans la forêt.
Les feuilles tombées sur le sol, sous les grands arbres, sentaient bon la nature.
Pendant que Papa et Maman discutaient avec Mamie et Pépé autour d'une table de pique nique, nous partions à la découverte du coin.
Souvent Maman nous appelait en disant de ne pas nous éloigner. Comme Robinson sur son Ile, nous construisions une cabane avec les plus belles branches.
Nous choisissions les plus solides afin qu'elles résistent au poids des feuilles que nous posions au-dessus. Cette cabane ne nous permettait pas de nous tenir debout à l'intérieur mais elle nous semblait bien confortable.
Papa nous racontait que des sangliers passaient ici la nuit comme le jour.
Nous cherchions des traces de leurs passages sur les chemins encore humides. De temps en temps, des craquements de branches au loin se faisaient entendre. Et nous pensions inévitablement à ces bêtes noires que nous avions découvertes dans la bande dessinée offerte à Noël par Mamie, je veux parler de l'histoire de Sylvain et Sylvette, vivant dans une pauvre chaumière dans une forêt, victimes du loup et de ses compères.