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Claude Monet(nouvelle sous-partie), "Argenteuil " au Musée de l'Orangerie(nouvelle sous-partie)

Publié le 19 novembre 2012 par Lauravanelcoytte

Claude Monet(nouvelle sous-partie), 1840 - 1926)
1875
huile sur toile
RF 1963 - 106


En décembre 1871, Monet s’installe à Argenteuil avec sa famille. Cette ville située au nord ouest de Paris sur l’un des méandres de la Seine était devenue un des lieux de détente favori des plaisanciers, amateurs de voile ou de canotage. Elle était alors réputée pour ses régates depuis qu’elle avait été choisie en 1867 comme lieu de compétitions internationales lors de l’Exposition Universelle. Monet y est très vite rejoint par ses camarades : Renoir, Sisley et leur aîné Manet. Il y résidera jusqu’en 1876.
Vers 1875, Monet peint une série de vues de voiliers au mouillage sur le bassin d’Argenteuil. Seul le cadrage et la disposition des bateaux varient d’un toile à l’autre. Dans la version de l’Orangerie les coques rouges vermillon sont mises en vedette au centre de la composition. Elles forment un contraste éclatant avec le bleu complémentaire du ciel et de l’eau et le vert de la végétation flottant à la surface de la Seine. Le tout est ponctué par les touches blanches des voiles et par celles outremer des coques de gauche et du miroitement de la rivière. Le ciel et la surface de l’eau sont prétexte à l’étude des reflets lumineux. La touche est beaucoup plus fractionnée que dans le célèbre « Régates à Argenteuil » du musée d’Orsay peint trois ans plus tôt. Les lignes verticales des mats rythment et structurent la composition. La perspective n’est pas absolument fidèle aux règles traditionnelles. Au lieu de converger vers un point de fuite unique, elle semble diverger vers deux points de fuite à droite et à gauche des bateaux.
Par rapport aux peintures des années précédentes qui restaient relativement plus réalistes, cette version exalte le caractère bucolique du site. Monet élimine tout signe de modernisation. Les cheminées d’usine bien visibles dans certaines vues du port d’Argenteuil sont ici totalement effacées.
Par son thème, sa technique, l’éclat des couleurs cette œuvre est tout à fait représentative de l’impressionnisme à son apogée.

http://www.musee-orangerie.fr/pages/page_id19225_u1l2.htm

Je précise que cet article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure(inspirée par ce que j’aime, donc par ce blog) et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog


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