Interview - Florina Hair: De l'excentricité jusqu'au bout des cheveux

Publié le 22 novembre 2012 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Islem Salmi: Quel est votre parcours?

Florina: J'ai fait mes études jusqu'en 3e au Lycée et Conservatoire des Beaux Arts - dessin, sculpture et peinture. Par la suite j’ai choisi les langues étrangères (français, anglais), admise en terminale, j'ai choisi de retrouver le beau métier: la coiffure.
J'ai débuté la coiffure en 1997 à Brasov en Roumanie, au salon Marika Prest. C'est Mme Marika qui en était la propriétaire. C'est une professionnelle de grand talent, qui m'a formée durant deux ans, et puis j’ai travaillé dans son salon avant de partir pour la France pour acquérir une meilleure expérience.
J'ai commencé à travailler pour des salons de coiffure comme Camille Alban, Carré et Simple, etc. et cela pendant 5 ans à Cannes et ses environs. Puis j'ai eu envie de tenter ma chance en me lançant dans une micro-entreprise à domicile. J’ai coiffée pour plusieurs publicités (par exemple Élodie Gossuin pour Royal Extensions, Unica Bucharest, Côte d’Azur Deluxe) pour des marques et des magazines, des salons de mariage, le plus grand défilé du monde (Galeries Lafayette), défilé Princesse Grace de Monaco pour Jeff Garner, défilé pour le Stylist Leska en Autriche, défilé Orpheopolice palm Beach Cannes, défilé Journée de la femme Palm Beach Cannes stylist Denis Durand, Night Fashion Show Palm Beach Cannes. En septembre 2011, j'ai créé mon salon de coiffure au Cannet et en septembre 2012, j’ai créé ma ligne de produits pour les cheveux à base de Keratine (FAIR LADY by Florina Hair).

IS: D’où vous vient cette passion pour la coiffure?

F: Pour ma part, cette passion m’a été transmise par mon maitre d'apprentissage Mme Marika, une des meilleurs ouvrières de Roumanie.

IS: Depuis combien de temps exercez-vous ce métier?

F: J’excerce ce métier depuis 15 ans.

IS: Quels sont les avantages? Les inconvénients?

F: C'est un métier enrichissant. Le contact avec les clients est important et cela nous donne le pouvoir de réaliser des coiffures uniques. L’épanouissement professionnel et le bonheur de pouvoir rendre heureuses les femmes est essentiel pour moi! C'est aussi un métier dur physiquement, mal reconnu, pas très bien payé.

F: Quel a été votre plus grand défi?

F: L’ouverture de mon salon de coiffure en 2011 avec les moyens du bord (longue histoire) et concilier travail-famille.

IS: Avez-vous déjà enseigné la coiffure?

F: Oui j’ai enseigné la coiffure un an en Roumanie dans l’école de coiffure de Brasov avant de partir pour la France. Je compte poursuivre ici aussi l’enseignement de la coiffure (spécialisation chignon) et pour cela je vais commencer à proposer des formations dans le cadre de mon entreprise en tant que formatrice agréée. Par la suite pourquoi pas en tant que professeur de coiffure dans un lycée de coiffure.

IS: Si vous deviez donner un conseil aux jeunes coiffeurs, quel serait-il?

F: Ne pas baisser les bras en cherchant un maître de stage, surveiller ses postures dans l'exercice du métier, se remettre en question tous les jours et ne pas se croire LE MEILLEUR car tous les jours nous apprendrons des nouvelles choses. Former nos collègues à ce beau métier. Rester discret sur la vie de nos clients, écouter, ne pas juger.

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