SYRIE. Jaramana (Damas) 34 morts et 83 blessés, oeuvre des amis de François Hollande

Banlieue de Damas / Deux terroristes ont fait exploser leurs voitures piégées d’importante quantité d’explosifs sur la place principale de Jaramana dans la banlieue de Damas, faisant 34 martyrs et 83 blessés parmi les citoyens, et causant des dégâts matériels dans les bâtiments et les magasins.

Une source du ministère de l’intérieur a déclaré à Sana que des lambeaux de chair inconnus ont été mis dans 10 sacs médicaux.

Elle a ajouté que les explosions ont causé des dégâts matériels dans 6 bâtiments et des dizaines de voitures parquées dans le lieu.

Une source de l’hôpital de Mouassah a indiqué que 33 cadavres sont arrivés à l’hôpital ainsi que 20 blessés, dont des femmes dans un état critique.

Une source à l’hôpital de Damas a fait noter que l’hôpital a reçu 41 blessés, dont des femmes, et que le traitement nécessaire leur a été fourni.

Le délégué de Sana a souligné, pour sa part, que les hôpitaux de Radhi et de Jaramana, ont reçu aussi des dizaines de blessés.

Les deux explosions s’étaient coïncidées avec l’explosion de deux engins explosifs dans les quartiers de Nahdha et de Qrayyat, causant des dégâts matériels légers.

Visitant les blessés à l’hôpital de Mouassah, le ministre de l’enseignement supérieur, Mohammad Yahya Mouala, a qualifié de « barbare et inhumain » l’acte terroriste qui a frappé la ville de Jaramana, soulignant que le terrorisme n’a rien à voir avec la patrie ou la religion.

Il a fait noter que les hôpitaux d’enseignement et précisément al-Mouassah, sont toujours disponibles à recevoir les citoyens et à leur assurer les services médicaux nécessaires.

De son côté, le gouverneur de la banlieue de Damas, Hussein Makhlouf, a affirmé que les deux explosions terroristes de Jaramana sont la forme la plus odieuse des crimes parce qu’elles ont été exécutés contre des citoyens qui étaient en route vers leurs travaux et leurs écoles.

Il s’est enquiert de l’état des blessés dans les hôpitaux de Jaramana et celui de Mouassah à Damas. « Le ciblage de Jaramana, à plusieurs repris reflète les sentiments de la haine des groupes terrorises contre cette ville qui a rejeté toute forme d’extrémisme », a-t-il souligné.

Source: Sana