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De tranquilles compagnons à apprivoiser

Publié le 29 novembre 2012 par Nuage1962

Je ne comprend pas comment des gens vont préféré des reptiles a un chien ou un chat .. surtout que ces bêtes n’ont pas d’interaction comme le font les animaux domestiques conventionnels. De plus, nourrir les iguanes, caméléons et autres coûtent très cher .. et puis une maison, un vivarium n’est pas un environnement naturel pour eux ..
Nuage

 

De tranquilles compagnons à apprivoiser

Les reptiles nécessitent de la nourriture et des... (Photo tirée de The Toronto Pet)

Les reptiles nécessitent de la nourriture et des soins qui leur sont appropriés, selon leur espèce et leur provenance.

PHOTO TIRÉE DE THE TORONTO PET

STÉPHANIE VALLET
La Presse

Dragons barbus, caméléons, iguanes et geckos ne sont que quelques-uns des reptiles qui ont élu domicile dans de nombreux foyers québécois.

Pour la Dre Sophie Hébert Saulnier, de l’hôpital vétérinaire pour oiseaux et animaux exotiques de Montréal, traiter les reptiles fait aujourd’hui partie de son quotidien. Et la grande majorité de ses patients se retrouvent sur la table de consultation à cause du manque de connaissances à leur sujet de leur propriétaire.

De mauvaises conditions de captivité et une alimentation non appropriée sont la cause principale de graves problèmes de santé chez les reptiles.

«Avant d’adopter, il faut s’informer auprès d’au moins deux spécialistes. Beaucoup d’informations fausses circulent et il faut faire très attention», met en garde Dre Hébert-Saulnier.

Si le caméléon vit habituellement dans la jungle, d’autres espèces de reptiles comme le dragon barbu vivent dans les déserts d’Australie. Ils n’ont donc pas les mêmes besoins en terme d’habitat ou de nourriture.

«L’iguane est sans aucun doute le reptile à propos duquel les gens sont les moins informés. Il coûte peu cher et mesure environ 15 cm (5,9 po) lorsqu’on l’achète, alors qu’il va rapidement grandir jusqu’à six pieds, ce qui nécessite de bâtir un terrarium sur mesure!», explique la vétérinaire.

Ce gros reptile d’Amérique centrale et du Sud peut mourir dans de mauvaises conditions de captivité. À cause de sa taille, il est l’une des espèces les plus abandonnées par leurs propriétaires.

Un espace de vie spécifique

Le vivarium est essentiel à l’équilibre de votre reptile. Selon l’espèce qui l’habite, il faudra l’accessoiriser en suivant les conseils d’experts. Il doit être doté d’une lampe UV, d’un brumisateur et d’un tapis pour reptile ou de papier au sol. Vous pouvez aussi ajouter un gros morceau d’écorce et reproduire le plus possible l’habitat naturel de votre reptile avec, par exemple, des cachettes ou des éléments en relief pour lui permettre de grimper.

Les reptiles sont silencieux et requièrent très peu de soins et d’attention. Contrairement à la plupart des autres animaux domestiques, ils ne sont pas affectueux. Ils sont majoritairement de nature solitaire et préfèrent être seulement observés.

«Les iguanes interagissent un peu plus que les autres, tout comme les dragons barbus. Mais de manière générale, le reptile ne va pas vous sauter dessus quand vous rentrez à la maison!», dit Dre Hébert-Saulnier.

De règles d’hygiène à respecter

Lors de l’adoption, aucun vaccin n’est nécessaire, mais il est important de s’assurer que votre reptile n’est pas porteur de parasites – au moins 50% d’entre eux le sont – par une analyse de selles. La plupart des parasites peuvent être transmis à l’humain et sont une source potentielle de salmonellose.

«Il ne faut jamais mettre son reptile en contact avec votre nourriture ou un comptoir et il est impératif de toujours se laver les mains en cas de contact direct. Il ne faut pas non plus laver les bols de votre reptile avec votre vaisselle. L’hygiène entourant les reptiles doit être la même que celle avec le poulet cru», précise la vétérinaire.

Une nourriture variée

Tout comme pour son habitat, le régime alimentaire de chaque reptile varie selon l’espèce à laquelle il appartient. Ainsi, l’iguane est exclusivement végétarien et a besoin de repas équilibrés avec divers groupes de légumes, alors que le dragon barbu se nourrit à 75% de légumes et à 25% d’insectes ou de souris congelées. Le gecko est quant à lui entièrement insectivore, tandis que le caméléon est carnivore.

«Il a besoin de beaucoup bouger et il est très difficile à garder en captivité. Il est très facilement sujet au stress et a besoin de branches et d’insectes qui volent pour mieux les chasser. Autres difficultés: il doit, tout comme dans la nature, boire des gouttes d’eau qui ruissèlent des feuilles», explique la vétérinaire.

Le caméléon doit être manipulé le moins possible, car le stress est une des causes majeures de ses problèmes de santé. Il n’est donc pas recommandé de le confier à des enfants, contrairement au gecko ou au dragon barbu, qui est docile et facile à manipuler.

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