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Jean-François Copé, le jusqu’au-boutiste qui aimait trop les pains au chocolat

Publié le 02 décembre 2012 par Menye Alain
Fillon-Copé

Fillon-Copé

Le «pain au chocolat» de Jean-François Copelovici dit Copé n’est pas resté en travers de la gorge de certains au Conseil français du culte musulman, mais plutôt en travers de sa propre gorge. A trop aimer les pains au chocolat jusqu’à défendre celui qu’aurait mangé un gamin, ne passe pas par pertes et profits. L’homme est nu, à force aussi de vouloir s’accrocher à un poste usurpé. Même l’ex ministre Luc Chatel, son bras droit et/ou numéro 2, vient d’entendre raison.

Jean-François Copé digère mal son pain au chocolat, sorte de tambouille mortelle et hypocrite qui est entrain de le cramer dans le four d’une boulangerie de Meaux. Ah, Meaux, cette ville qui a vu naître les ambitions d’un homme arrogant et pas très catholique ! Luc Chatel, « vice-président » de l’UMP, estime dans une interview au Journal du Dimanche qu’il « faut redonner la parole aux militants » et se rallie à la solution d’un nouveau vote pour la présidence du parti. « Je propose, dès demain, l’installation immédiate d’un groupe de travail sur les statuts et sur l’organisation d’un nouveau scrutin. Et toc ! Fissure ? Sans doute. Il ne reste que Michèle Tabarot dont la sortie est attendue, moins arrogante que par le passé…

Plus ridicule que jamais, Jean-François Copé s’accroche à son titre usurpé de « président autoproclamé et proclamé » de l’UMP. Le roitelet incontesté et adepte de la gloriole du bateau qui tangue à la rue de Vaugirard à Paris, n’a que 48h avant de voir l’opprobre et le désaveu lui tomber dessus. François Fillon n’a rien à perdre, il est dans son rôle et ses menaces de plainte sont légitimes. Copé, toute honte bue, souligne que les statuts du parti ont été respectés, et répète que les deux commissions internes de l’UMP (la Cocoe et la commission des recours) ont prononcé sa victoire. Laquelle ? Celle de la mafia roumaine, de la cosa nostra, la napolitaine ou la meldoise (de Meaux) ?

piscine
Le tout nouveau slogan brandit du « Tout sauf Copé » est l’ultime escroquerie que les copéistes veulent mettre en exergue pour surfer sur le « Tout sauf Sarkozy » qui avait fait mouche en 2007, lorsque le moins qualifié à la présidentielle prenait le dessus sur Ségolène Royal. La preuve, on a vu la dérive étatique et le chemin tortueux que la France a emprunté. Heureusement que François Fillon est resté inflexible. Cette tentative mafieuse allait passer. Jean-François Copé a peur d’un vrai vote, qui sera placé dans la transparence, sans que son lieutenant Yanick Paternotte, président de la soi-disant commission nationale des recours n’intervienne. Cet homme qui attend en effet son jugement le 13 décembre dans une affaire d’abus de faiblesse pour laquelle le parquet de Nanterre a requis sa condamnation à deux ans de prison avec sursis, 50 000 € d’amende et une peine d’inéligibilité.

D’ailleurs, faut-il rappeler ici que Jean-François Copé, l’homme de la piscine chez le très controversé M. Ziad Takieddine, vient de voir deux juges enquêter sur leur relation ?  Les magistrats cherchent à savoir si l’usurpateur de l’UMP a ou non bénéficié, d’une part, de fonds en espèces pour l’achat en 2004 d’un logement parisien et des travaux et, d’autre part, de versements sur un compte suisse ouvert par sa soeur en 2005. Franchement, si les militants de l’UMP portent cet homme à leur tête, c’est qu’ils sont des barjots…


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