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Soledad Bravi - New York et moi

Publié le 05 décembre 2012 par Naira
Soledad Bravi - New York et moi Soledad Bravi ? C’est LA gribouilleuse des Paresseuses ! Bah oui, vous savez bien, ces petits livres ou ces boîtes destinées à toutes les femmes qui veulent bouger, faire des choses, découvrir le monde, faire du sport, maigrir, cuisiner… Oui, mais pas trop. Et de préférence que ce ne soit pas trop fatiguant. Une vie active, épanouie et remplie tout en pratiquant sereinement la technique du EMS (comprenez Effort Minimal Syndical) et tout va bien dans le meilleur des mondes ! 
Bref, vu la collection plutôt impressionnante de guides des paresseuses (notons, par exemple, dans les derniers parus : La positive attitude des paresseuses et Les bons petits plats des paresseuses), il est tout bonnement impossible, si vous êtes un tant soit peu familier avec l’une ou l’autre librairie de votre quartier, que vous ne soyez jamais passés devant ces couvertures caractéristiques du crayonné de Soledad Bravi.
Mais Soledad n’illustre pas que les paresseuses ! Outre de nombreux livres pour enfants, elle vient de sortir une BD plus personnelle dénommée New York et moi abordant… New York (comme c’est étonnant !) à travers ses yeux de touriste française aguerrie (en effet, je vous le donne en mille le « moi », c’est elle, unbelievable, isn’t it ?).
Un guide standard ? Que nenni ! Tout d’abord, il s’agit d’une BD donc, ici, pas de photos mais rien que des illustrations. Vous avez ainsi le plaisir de voir King Kong, le Met, la statue de la Liberté ou encore China Town 100% made in Soledad. Classe, hein ? Ensuite, pas question d’être objective ou exhaustive, ce serait forcément beaucoup moins drôle ! 
Ce qu’on aime dans New York et moi
Le côté brouillon des dessins, les anecdotes stupides et inutiles (« Quand je traverse un jardin, je suis comme une gamine devant les écureuils »), les détails intéressants (« pour réparer les trous de la chaussée, ils mettent des plaques en fer »), l’humour (« Si vous avez décidé de pas y aller, il faut quand même savoir deux ou trois trucs. (…) C’est bon, vous pouvez aller faire du shopping »), les bonnes adresses de Soledad qui sont données à la fin du livre mais surtout – SURTOUT – pour les pages « Pourquoi j’aime ceci » et « Pourquoi fait-il aller là ? », nous plongeant vraiment le monde de l’auteur qui parvient alors réellement à partager son amour pour New York et les choses qui la fascinent
Ce qu’on aime moins ?
L’absence apparente de suite logique. Les planches se suivent mais on ne sait pas toujours pour quelle raison on passe de l’une à l’autre. Est-ce une question de quartier ? De géographie ? Ou est-ce totalement aléatoire  et en fonction du bon vouloir de l’auteur? Rien ne nous permet de le savoir. Mais le plus gênant reste la volonté didactique parfois un peu trop rigide. Des phrases pleines de chiffres, pleines de noms qu’on ne retiendra pas et qui rendent parfois la lecture indigeste, faisant de cette BD qui aurait du être 100 % fun et personnelle, un mélange un peu bizarre entre le guide touristique, la BD documentaire et la BD d’humour autobiographique… 
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