Les aventures de Joris (Mexique)

Publié le 01 novembre 2012 par Bathart

Joris est parti vers le Mexique il y a deux semaines. Pour Bath-Art, il va conter son périple au fil du temps, histoire de parler de culture, maître-mot sur ce blog. Voici le début de ses aventures.

Tulum, Mexique

Certains partent sans ne jamais revenir. Qui sait, peut-être qu’un jour, à mon tour, je déciderai de rester. Jusqu’ici, je suis revenu, mais toujours avec l’envie de repartir. Cette envie, je l’ai une fois de plus satisfaite, quittant mon pays, ma région, ma famille, mes amis et tutti quanti, au profit de cultures, de gens et de paysages nouveaux. J’ai opté pour un voyage au long cours (sur une période de dix mois environ, si mon budget me le permet) au départ du Mexique. Pourquoi le Mexique me direz-vous ? Pour prendre l’Amérique latine dans son ensemble, du nord au sud, car je suis persuadé qu’il existe en elle une unité,au-delà des frontières économiques, politiques et des spécificités culturelles propres à chaque pays. Seuls le temps et l’expérience me permettront de confirmer ou d’infirmer ce préjugé et de dessiner le visage de cette hypothétique unité.

Voilà donc un peu plus d’une semaine que j’ai atterri à Cancun, capitale du spring-break américain sur la côte est du Mexique. Les plages paradisiaques y ont laissé place à des lignées d’hôtels tous plus monstrueux les uns que les autres., dan lesquels les touristes rentrent pour ne plus en sortir, profitant des plages privées et des forfaits bouffe-alcool à volonté. Bref, le rêve américain à bas prix. Mes rêves étant tout autres, je ne suis pas resté vendre des chapeaux dans ce nid de serpent (Cancun, en langue maya signifie « nid de serpent« ).

Punta Allen, Mexique

Je suis parti vers le sud. J’ai passé quelques heures dans les bus, j’ai transpiré et j’ai été secoué des heures durant sur des pistes cabossées, mais j’ai finalement trouvé un endroit où l’homme n’avait pas encore réduit son milieu à néant. Punta Allen est un petit village de pêcheurs, niché à l’extrémité sud d’une presqu’île longue d’une quarantaine de kilomètres. J’y ai trouvé les plages paradisiaques telles qu’elles sont représentées dans les brochures des agences de voyage : le sable fin, l’eau turquoise et les palmiers, rien de plus. Trois tours durant j’y ai vécu sans qu’aucun impératif ne vienne précipiter mes faits et gestes. Vivre à l’allure de l’escargot a du bon. J’ai finalement quitté cet endroit idyllique, peut-être par peur de m’enfoncer dans une léthargie trop profonde.

J’ai pris la direction de Valladolid, où je suis pour le moment. La ville et ses alentours sont chargés d’histoire. A l’ouest, Chitchen Itza fut l’une des places centrales de la civilisation Maya entre 600 et 1200 avant J-C. Au 16 ème siècle, les conquistadors espagnols fondèrent Valladolid afin de christianniser les indigènes. Ce ne fut pas une mince affaire et ils se virent opposer une résistance acharnée.

Ces prochains jours, une nouvelle expérience devrait s’ouvrir à moi pour quelques semaines. Je ne vous en dis pas plus, mais je ne manquerai pas de vous la conter au moment venu dans un nouvel article.

¡ Hasta luego !

Joris