18 ans. C’est l’age du festival Astropolis de Brest. Cette année nous avons rendez-vous du 16 au 19 août pour étendre notre culture musicale, électroniquement parlant, pour le plus grand bien de nos oreilles. C’est aussi l’occasion de tester notre résistance à l’alcool. Une prog de ouf malade, des filles plus belles les unes que les autres (enfin il y avait aussi des moches), un kick qui ne s’arrête qu’au lever du jour, des mélodies jouissives. Je vais être très franc, mais aller à Astropolis est la meilleure chose qui me soit arrivé cet été. Je t’embarque pour suivre mes aventures. Allez viens, ça va être bien bien bien !!!
Jeudi 16 août 2012
Le sac est prêt, je sors de deux jours un peu durs, il fallait bien ça comme échauffement. C’est donc frais comme un gardon que j’arrive à la gare de Redon en compagnie de Samy, premier de mes acolytes (ou alcooliques) dervalais à venir. Nous rejoignons Guillermo Higué aka Tommy Coleno aka Montana pour prendre le TER de 17h30 menant a Brest. A peine trois heures de trajet nous attendent, nous avons bien sur pensé aux provisions pour tenir. On a l’agréable surprise de tomber sur Arnaud du blog Input Selector. On se tiendra compagnie jusqu’à notre arrivée à Brest.
Il est environ 20h30 lorsque nous arrivons à destination. Il pleut ! On file à l’hôtel déposer nos affaires et nous rafraîchir en attendant que le crachin Brestois cesse. En ce jeudi soir il y a les Jeudis du Port, mais le temps ne nous donne pas envie d’y aller surtout que c’est en plein air. La décision d’aller rejoindre Arnaud à son hôtel est plus judicieuse. Jack’s Burger, Rhum, bière. Le combo n’est pas parfait pour suivre un régime, mais semble efficace pour passer cette première soirée. En effet, direction La Suite, boîte de nuit près du port pour voir les tremplins, et Oxia. Malheureusement, les effets de l’alcool sont néfastes. Je ne me souviens plus de la première partie de soirée… je ne vois que les 5 dernières minutes du live d’Oxia, qui fini par un «Domino» assez ouf. 3H du matin, l’heure du tabassage techno made in Brest signé VoxoV. C’était assez violent, les murs de La Suite ont tremblé. C’est au tour de Mustard Pimp de prendre le relais, dans un style électro que je n’apprécie guère. J’aime pas les mecs non plus, j’ai ouïe dire que ce sont des gros cons ! Désolé mais il fallait que ça sorte. Ça sent la fin de soirée, que je passe avec les videurs a discuter. 7H du mat, l’heure d’aller se coucher.
Vendredi 17 août 2012
Après un jeudi soir pluvieux, le soleil à fait son apparition. C’est qu’il fait chaud à Brest. Journée typique du festivalier qui débute par une bière pas fraîche au réveil. La première est toujours la plus dure à boire. Cet après-midi, direction le toit de La Carène pour l’Astrococktail. Superpoze le Caennais est le premier à passer. Je trouve son live cool, oscillant entre hip hop et electronica. Je loupe Don Nino et vais voir le live de Camille Rodriguez du haut des remparts. Ça avait l’air dingue comme live d’ailleurs. La raison de mon absence s’explique par l’arrivée du reste de notre troupe à la gare. Autant le dire, 9 dans une chambre d’hôtel ça va être serré. Il est 19h, apéro. Nous traînons dans Brest en attendant le gros morceau du soir. Max Cooper, DJ Sneak et Ben Klock sont programmés à La Suite alors que Modeselektor et Arnaud Rebotini sont les têtes d’affiches à La Carène. Choix difficile ! Finalement ça sera La Suite.
Il est vrai que le lieu n’est pas approprié pour une soirée comme ça. Il fait chaud, très chaud. Je ne me souviens pas de Max Cooper, mais tout le monde à dit que je n’ai pas loupé grand chose. Dehors, la radio Ferrarock est en direct. Je ne me souviens plus vraiment de ce que je leur ai dit mais j’ai parlé du Berghain et d’Ostgut Ton. Quant à Brice Chupin, son interview s’est soldée par une déclaration d’amour à James Blake. DJ Sneak balance de la House avant que vienne le tour de celui qu’on attend tous, Ben Klock. Entre temps j’enlève ma chemise et la lance sans raison près du DJ. Un cadeau pour Max Cooper surement. C’est parti pour 2h d’orgasme auditif, de la dub techno plein pot. Le set de Ben Klock est une merveille. N’est pas résident au Berghain qui veut. Il ne faudrait pas que ça s’arrête. « Pressure » de DVS1 sonne la fin du set. Bravo et merci Monsieur Klock. Ça tarde un peu à sortir, on ne veut pas aller dormir. La fatigue me rattrape a 8h.Samedi 18 août 2012
C’est la journée la plus folle qui nous attend. Au programme, Beau Rivage et la soirée de clôture au Manoir de Keroual. Inutile de vous dire que nous craignons tous la déshydratation, il fait si beau en plus. Nous débarquons à Beau Rivage pour le début du set en b2b de Jeff Fontaine et Lucie Lebel. Pour situer, ça se trouve près du château, dans un parc avec vue sur la rade de Brest. Chacun ramène à boire, à manger (un peu) et bouge au rythme de la deep house. MarsT, le beau gosse avec une montre en or conclut avec un très bon set techno et house.
Maintenant à ce grand bazar organisé qu’est Keroual. Je ne sais pas vraiment comment décrire cette nuit, mis à part qu’on sera sur une autre planète. Le paradis, ça doit être ça je crois. Ce soir je délaisse les scènes que sont l’Astrofloor, Mecanik et la Stand High Patrol Area pour me consacrer uniquement à La Cour. Début des hostilités avec le Sonic Crew qui sait nous balancer des bombes. Vient ensuite Madben qui présente ici son tout premier live. Une heure qui sonne bien techno et rave. Il se prend même à user de sa voix dans le micro. C’est pendant Madben que je vais commencer à être amoureux de pas mal de personnes autour de moi ! Le grand Chris Liebing prend le relais de Ben, tout en le félicitant. Liebing pur soup’ comme je m’amuse à dire, nous a fait manger de la grosse soupe cette nuit, bien corsée comme on l’aime. J’avais manqué Extrawelt à Timewarp. Cette fois ci je ne peux pas me permettre la même chose. Très bon live. Il est 5h, je pourrais rester ici des heures encore, avec tous ces gens plus sympas que les autres. Seth Troxler à 3h devant lui pour nous faire vibrer, et le monsieur sait comment s’y prendre. Un set magnifique, plutôt deep house, qui nous emmène très loin. La claque de cette édition 2012, avec Ben Klock la veille. Il est 8h, La Cour se vide lentement. L’Astrofloor rugit encore. Green Velvet en est à la fin de son mix. L’homme à la crête verte aura droit a un bon quart d’heure d’applaudissements. Des applaudissements qui vont aussi tout droit à l’équipe organisatrice, pour nous donner des moments comme ça.
Il est 9h, les navettes font le plein de festivaliers retournant dans le centre ville. Je suis épuisé, il faut aller dormir.
Dimanche 19 août 2012
A Astropolis il y a l’after party du dimanche soir. Celle-ci à lieu à La Suite et est gratuite. Je suis en vacances donc je profite de ce dernier moment. Prog’ de qualité ce soir, avec Azeria, Yann & Tristan, Manu Le Malin et Green Velvet qui a fait plaisir aux organisateurs en acceptant de mixer. Le début sera orienté Tech House, pour finir avec Manu Le Malin et sa techno puissante. La fatigue me gagne petit à petit, le soldat Thibautz s’en va avant la fin. Il est 4h30, Astropolis se fini pour moi. Le train du retour est programmé à 7h15, ça ne va pas faire de mal de se reposer un peu.
Cette édition était vraiment folle, géante, monstrueuse par moment. Le retour sur Terre est dur. Des souvenirs plein la tête. Je veux y retourner !!!
Thibautz