Lorsque nous avons envisagé de faire un ciné ce samedi, Mostek et moi, nous avons opté pour notre formule désormais habituelle : deux films sinon rien. Le tout précédé d’une pizza dégoulinante de fromage (pour moi) et de pâtes gratinées (pour elle).
Premier film (avec une glace à la fraise, je sais j’ai honte, suis devenue complètement accro à cette glace) : Step up 2, un ersatz de Dirty Dancing sur fond de danse de rue, sympa, distrayant, avec quelques beaux spécimens mâles à admirer et des séances de danse à vous foutre des complexes. Certainement pas un chef d’œuvre du septième art mais un bon moment.
Second film (avec une boisson hors de prix, la glace ça donne vraiment très soif, et des bonbons, j’ai encore plus honte) : Intraçable, avec Diane Lane (ex de Christophe Lambert, dingue, je le savais, j’en reviens pas, je deviens super douée en matière d’infos people des années 80), à la fois dure et émouvante dans son rôle d’enquêtrice sur la cybercriminalité et plus particulièrement sur le monstrueux site « killwithme », géré par un meurtrier qui invite les internautes à décider du sort de ses victimes : plus ils visitent le site, plus vite la victime mourra. D’une façon cruelle, cela va de soi. Le tout diffusée en direct. Le succès est immédiat, et les meurtres sordides se succèdent.
Un thriller haletant du début à la fin, même si, par moments, on peut supposer de la tournure que vont prendre les événements.
J’ai été scotchée à mon siège durant tout le film et j’ai dû supplier Mostek de me raccompagner jusque devant ma porte et d’attendre que je sois bien enfermée à quadruple tour, tant j’étais dans un état d’angoisse extrême. Faut dire que j’ai en permanence un thriller en tête (tout est chez moi sujet à interprétation horriblement angoissante), alors si j’en visionne un, mon cerveau n’en peut plus : il pète un câble.
Si vous envisagez d’aller voir ce film, je vous déconseille de visionner la bande-annonce, elle en dit déjà trop. Réservez-vous la surprise… et tremblez bien.
Ensuite, posez-vous cette question : si ce tueur existait, et si vous saviez que chaque visite supplémentaire sur le site accélère le décès de sa victime dans d’atroces souffrances, iriez-vous tout de même visiter ce site ? Seriez-vous atteints de cette curiosité morbide, de ce sadisme, de cette complicité meurtrière ? A méditer…