"Le dimanche, on lit au lit".
Après avoir vu Stars 80, j'ai lu Télé génération 80, et tout comme pour Stars 80, j'ai adoré ça.
Hey, on ne se refait pas ma bonne Dame, les années 80 et moi, c'est une grande histoire d'amour, que voulez-vous. J'aime tout des années 80, la musique, les émissions, les dessins animés, les jeux, et les souvenirs que j'en ai. Et même si je n'aime pas, ben c'est un désamour attachant et tendre, si vous voyez ce que je veux dire (genre Scoobidoo, je ne le supporte pas, mais il fait partie de ma vie, ce chien exaspérant et ses maîtres qui le sont plus encore).
Bref, je vais pas m'étendre sur ma passion pour cette tranche de ma vie située entre 1980 et 1989, je me contenterai de vous dire un peu de quoi parle ce livre, des fois que vous seriez victimes de la même passion que moi.
Dans ce joli livre hyper bien documenté, plein de photos d'époque (rha, on ne rajeunit pas, ben eux non plus) et d'interviews, vous ne trouverez que du cultissime. En gros et en vrac : du Dechavanne (My god, tous ces mardis nez levé vers le ciel), du Sacrée soirée (indétrônable Jean-Pierre), du Dorothée, du Zitrone, du Jacques Martin (tu vas nous chanter quoi mon petit ?), de l'Ile aux enfants et du Casimir, du Patrick Sébastien et du Patrick Sabatier (Le jeu de la vérité et surtout Avis de recherche, Patrick Sa-ba-tier – en chantant svp), du Téléthon, du Patrick Roy (ah lui, je l'aimais, sa mort avait stupéfié l'ado que j'étais alors) du Jean-Luc Lahaye - tiens, comme dans Stars 80 (débarquez-mouaaaaaaaaaaa), et j'en passe un max, parce que tout vous énumérer ne servira pas à grand-chose, car c'est un livre à feuilleter...
Donc, si comme moi vous êtes atteints de 80ite chronique et aigue, je vous conseille de dégoter cet ouvrage, de le humer (il sent bon le papier glacer), de le palper, de le parcourir pour vous imprégner de son ambiance, mais attention, le prendre en mains risque fort de provoquer chez vous une attraction irréversible et un achat pavlovien, je vous aurai prévenus.
Seul regret : que la table des matières ne soit pas alphabétique, car il est parfois malaisé de s'y retrouver (je dois être blonde inside, je sais).