"Le dimanche, on lit au lit".
De Haïti on ne sait pas grand-chose. On la connaît mieux depuis début 2010, jour où, bien malgré elle, elle fut mise au sommet de l'actualité, fit pleurer dans les chaumières puis retomba dans l'oubli quelques mois plus tard, sans même avoir vraiment totalement bénéficié de cette affluence de dons qui a suivi le séisme.
Mais à part ça, on ne sait pas grand-chose de Haïti.
Le recueil Haïti Noir a vu le jour, du moins son projet, avant le tremblement de terre. Il fait partie d'une collection sur plusieurs villes, le titre "noir" n'est donc nullement en lien avec la vie difficile de ce pays ni la couleur de peau de sa population. Trois nouvelles évoquent le séisme, les autres sont simplement "noires".
Je vous avoue que j'ai eu du mal à entrer dans ces petites histoires, en partie sans doute car elles étaient très courtes, mais surtout car elles ne font pas partie du genre d'histoires qui me passionnent. C'est ainsi, les goûts et les couleurs hein… faut pas chercher à comprendre. Toutefois, j'ai trouvé très intéressant d'en découvrir plus, au travers de ces tranches de vie, sur "comment ça se passe là-bas", les expressions typiques, la musique, la vie quotidienne, la chaleur. Parce que je ne sais pas grand-chose d'Haïti et que ce livre apporte un éclairage sans doute plus typique que n'importe quel ouvrage historique ou politique.
A découvrir si vous avez en vous cette même envie, si Haïti titille votre curiosité autrement que par ce qu'on en a lu dans la presse.