ENSEIGNEMENT. François Hollande: Enfin une vraie promesse sur 60 tenue ?

Publié le 10 décembre 2012 par Menye Alain

Vincent Peillon

Si cet engagement va au bout de sa logique alors, je saurai enfin que le président français s’occupe, enfin, des Français, au lieu de courir derrière la politique belliqueuse d’un Nicolas Sarkozy complètement perdu et qui voulait faire oublier ses déboires sur le plan national. En plus, cette promesse qui figurait dans les 60 engagements de François Hollande me plaît d’autant plus que c’est mon ami Vincent Peillon, un ministre très discret et efficace, qui mène cette campagne nationale pour le recrutement en deux ans de plus de 43 000 enseignants. 

Avec le coup d’envoi donné aujourd’hui, je souhaite que ce soit un franc succès pour lui, et qu’il n’ait pas d’entraves dans sa mission. Je pense évidemment  à Arnaud Montebourg et son échec à Florange avec l’usine Mittal. L’objectif du ministre de l’Éducation Vincent Peillon, c’est de rendre plus attractif le métier d’enseignant, sur tous les plans, notamment sur le plan financier, les salaires ne suivant pas forcément les efforts déployé sur le terrain. Vincent Peillon parle d’ouvrir 22 100 postes aux concours externes en 2013, contre 16 000 en 2012, et 21 350 en 2 014. Et sur les 60 000 postes qui seront créés pendant le quinquennat, en plus du renouvellement des départs à la retraite, 27 000 seront affectés à la formation des enseignants. Deux tiers des postes seront alloués à l’école primaire et un tiers au secondaire. Une campagne qui apparaît aujourd’hui inévitable aux yeux de Vincent Peillon. En effet, la profession attire de moins en moins. Le nombre de candidats aux Capes a été divisé par trois entre 2005 et 2012. Près de 15 % des 4 847 postes pourvus cette année sont restés vacants.

Et les disciplines où il manque le plus d’enseignants sont: les mathématiques, les lettres, l’allemand, l’anglais et l’éducation musicale.

L’heure est enfin de faire une politique de gauche. Quand on voit la déculottée des candidats de gauche lors des législatives partielles d’hier, dimanche, il faut s’accrocher.