Magazine Journal intime

Quand la réalité dépasse presque la fiction

Publié le 03 avril 2008 par Anaïs Valente

Quelques heures à peine après avoir écrit le billet qui précède, je recevais ce mail :

En 2007, un soi-disant artiste du nom maudit de Guillermo Vargas Habacuc a pris un chien de rue, l'a attaché à une corde à un mur d'une galerie d'art, et l'y a laissé mourir lentement de faim et soif.

Pendant plusieurs jours, l'auteur de cette horrible cruauté et les visiteurs de la galerie ont été les spectateurs impassibles de l'agonie du pauvre animal jusqu'au moment où il est mort d'inanition, après un douloureux et incompréhensible calvaire.

Mais ce n'est pas tout. La prestigieuse biennale centraméricaine d'art a déclaré qu'il s'agissait d'art, et propose à l'"artiste" de recommencer l'opération en 2008.

Personne n’a donc réagi pour sauver cet animal… ce qui laisse supposer, en allant dans l’extrême, qu’une histoire comme « intraçable » pourrait un jour devenir réalité.  Parce QUE regarder quelqu’un mourir sur internet, cela semble surréaliste, tout autant que regarder agoniser un chien dans un musée.  Même s’il s’agit ici d’un animal et non d’un humain, tout être vivant n’a-t-il pas droit au respect ?  Au nom de l’art, peut-on laisser crever un chien de la sorte ?  Et ensuite ?  Jusqu’où peut-on aller toujours au nom de l’art ?  Un orphelin ? Un SDF ?  Un apatride ?  Un bénévole voulant se suicider d’une manière originale ?

Signez la pétition pour que cette  horreur ne se reproduise plus !

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