Dans un nouveau rapport américain du Conseil national du renseignement publié aux Etats-Unis par Politico.com ce jour, le pays ne sera plus la seule superpuissance au monde d’ici 2030. La fin du monde unipolaire en somme, que certains médias attribuent à la « faiblesse » de Barack Obama, l’homme qui courbe l’échine devant les souverains du Golfe.
Mais, c’est la conclusion du rapport qui fait mal aux Américains. Selon lui, « En ce qui concerne les indices de puissance globale, le PIB, la taille de la population, les dépenses militaires et l’investissement technologique, en 2030, l’Asie dépassera largement l’Amérique du Nord et l’Europe réunis ».
Le rapport fait valoir que les puissances montantes comme la Chine, l’Inde ou le Brésil, ne sont pas unifiés par une idéologie commune et sont plus concentrés sur leur rôle régional. Et le rapport met en garde contre les conséquences d’un retrait américain dans certaines parties du monde.
Petit tracks-backs dudit rapport:
« Avec l’augmentation rapide des autres pays, le« monde unipolaire » est terminée et aucun pays, que ce soit les États-Unis, la Chine ou tout autre pays, ne pourra être une puissance hégémonique ».
« Les Etats-Unis voit un déclin économique relatif à la percée des autres pays en cours, et, son futur rôle dans le système international est beaucoup plus difficile à évaluer».
« Le plus probable c’est que les États-Unis resteront « premier parmi leurs pairs », c’est à dire les autres grandes puissances, en raison de son héritage et de son rôle de leader dans le monde, rôle prépondérant qu’il a joué dans la politique internationale dans tous les domaines par sa puissance».
« Le remplacement des États-Unis par une autre puissance mondiale ou l’arrivée d’un nouvel ordre international semble l’issue la moins probable, il n’y aura plus de domination » .
« Un retrait américain provoquera l’effondrement de la puissance américaine. Ceci entraînerait probablement une longue période d’anarchie mondiale ».
La fin du monde ?