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Fin du monde: Comment on s’y prépare à l’étranger?

Publié le 14 décembre 2012 par Nuage1962

Ont a d’abord cru que  le calendrier Mayas avaient annoncé la fin du monde et vite cela s’est répandus dans les médias comme une trainée de poudre .. mais des spécialistes ont affirmer que ce n’était pas une prophétie de fin du monde … Trop tard, il y a des gens qui y ont cru et d’autres pas du tout …
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Fin du monde: Comment on s’y prépare à l’étranger?

La bière québécoise «La Fin du monde»

La bière québécoise «La Fin du monde» LGNACE / WIKIPEDIA

TEMOIGNAGES - Aucun endroit du monde n’est épargné par le 21 décembre 2012, mais l’événement n’a pas le même succès partout…

 

La fin du monde, c’est dans une semaine, et en France, on en parle déjà depuis des mois si ce n’est plus. Qu’en est-il à l’étranger? 20 Minutes a demandé à des habitants de divers pays du monde si la ferveur ou la peur du 21 décembre 2012 était similaire à la nôtre ou non.

Une première chose est certaine: tous nos témoins ont entendu parler, d’une manière ou d’une autre, de la fin du monde selon le calendrier maya. C’est au Japon que le sujet semble le plus apprécié.

«Les Japonais adorent parler des Mayas, deNostradamus, il y a pleins d’émissions de télévision sur la fin du monde en ce moment», raconte Shimako, 29 ans, qui vit près de Tokyo. «Ici, les gens aiment se demander ce qu’ils feront ce jour-là, avec qui ils voudraient être, c’est très stupide, mais le Japon est suffisamment tranquille pour pouvoir parler de cela sans crainte», ajoute-t-elle, critiquant cependant cet état d’esprit et l’influence des médias qui ont trop tendance à exagérer des événements inquiétants.

Au Brésil aussi, la fin du monde fait parler, d’autant plus que les Mayas ne vivaient pas très loin de là (entre le sud du Mexique et le Honduras).

 «Les Brésiliens parlent moins de l’événement en lui-même que du fait qu’il est très populaire», explique Amanda, 29 ans.

L’habitante de Rio de Janeiro, qui trouve l’événement «ridicule et drôle à la fois», indique tout de même que certains Brésiliens parmi les plus croyants ou mal informés croient tout de même que quelque chose va vraiment se passer vendredi prochain. Quoi? On ne le sait pas encore, mais, comme en France, elle a déjà vu sur Facebook plusieurs de ses amis réserver leur soirée pour fêter la fin du monde.  

«Wait and see» en Afrique du Sud

En Afrique du Sud, c’est également un sujet de discussion.

Originaire de Pietermaritzburg près de Durban, Merryn «ne pense pas personnellement que le monde va s’arrêter» la semaine prochaine, mais peut-être, pourquoi pas, quelques parties de notre planète «à cause du réchauffement climatique et des désastres naturels».

Dans son pays, «quelques personnes y croient» en tout cas, mais la jeune adolescente préfère pratiquer le traditionnel «wait and see» («attendons de voir») anglo-saxon.

Même flegme en Grande-Bretagne où Marie, une Française de 26 ans, raconte que la fin du monde n’a pas l’air de vraiment passionner les foules, en tout cas «beaucoup moins qu’en France».

«Les Britanniques se concentrent sur Noël en ce moment», indique la Londonienne qui n’est pas non plus bien rassurée à l’approche de la date fatidique. «Moi, ça me fait peur parce que je serai toute seule dans un bus sous la Manche, alors ça craint», s’amuse-t-elle.

Au Canada, «les gens s’en fichent un peu»

Ce n’est pas non plus la grande affaire du moment au Canada, mais un gourou, Marcel Pontbriand, a permis d’en faire la promotion, explique Matthieu. Se faisant appeler «Jésus», l’homme a emmené avec lui des couples avec enfants aux Etats-Unis afin de les sauver de la fin du monde profitant au passage des femmes et de leur argent.

Autrement, «les gens s’en fichent un peu, surtout qu’Hubert Reeves, la star locale, a dit que c’étaient des bêtises», résume le Français, installé à Montréal.

«Et puis les décorations de Noël sont déjà partout, ce n’est pas pour qu’elles partent en fumée quatre jours avant la dinde!», s’exclame-t-il, prêt à trinquer le 21 décembre avec une bière très populaire nommée «La Fin du monde»

La Malaisie paraît tout de même être, parmi nos pays consultés, le plus réfractaire à la fin du monde version maya.

Certes, le sujet est évoqué dans les médias, «mais pas sérieusement», insiste Lenore, qui vit à Kota Kinabalu, sur l’île de Sabah. Cependant, cette catholique pratiquante remet son destin entre les mains de Dieu quand la véritable fin du monde viendra:

«Il décidera, on ne sait pas quand cela arrivera et cela ne dépend ni de nous, ni des scientifiques ou de quelque anciennes tribus sud-américaines.»

Nous voilà prévenus.

http://www.20minutes.fr



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