Bachar Al-Assad
Ce monde est fou et morbide !
Le cas des perfides est toujours bon à savoir. Souvenez-vous, de la Rome antique au Front national du sort réservé en politique à une personnalité comme Bruno Mégret, qui s’est retrouvé obligé de demander sa réintégration dans l’administration française après la trahison du père du FN Jean-Marie Le Pen. En passant aujourd’hui de la Libye où, ceux qui avaient trahi le frère Guide Mouammar Kadhafi sont dans la mouise et maintenant en Syrie, le parcours des félons est parsemé d’embûches. Ils traînent leur trahison tel un boulet irréfragable, perdus dans leur insuffisance.
La presse « mainstream » se gargarisait des prises de la soi-disant opposition syrienne qui n’existe que dans leur rêve. Du général Manaf Tlass à l’ancien Premier ministre Ryad Hidjab, en passant par les autres généraux fourbes, que sont-ils devenus à ce jour ? Rejetés par tous, eux qui se rêvaient en successeur de Bachar al-Assad sont déprimés, aigris et impatients de savoir quel est finalement le prix à payer de leur bêtise abyssale. Comme le dit le dicton, on n’est mieux que chez soi. Maintenant, dans leur exil respectif, qui au Qatar, qui, en Turquie, qui, en France, ils tournent en rond dans leur salon feutré, au service de la princesse mais, ruminent leur défaite et leur faiblesse.
Leur dessein de voir Bachar al-Assad tomber s’amenuise, d’autant plus que, le temps est leur pire ennemi. Plus il tient et plus leur situation est critique. D’ailleurs, même s’il chute, ils seront demain, comptable des mensonges qu’on reproche à Bachar al-Assad…L’inventaire emblématique dans lequel ils se retrouvent aujourd’hui n’est pas enviable. « Assad ne contrôle plus que…20% du territoire syrien » arguaient-ils tous en chœur. Peut-on dire que, puisqu’il y a une succession d’attentats à Damas, perpétrés par les amis de François Hollande, cela signifie que Bachar al-Assad ne contrôle plus son pays ? Là, c’est pratiquer une géopolitique du primaire, que dis-je, de la maternelle…
Les nouveaux partenaires de ces renégats, ceux qui sont à l’origine de toutes les catastrophes humaines de notre époque comptaient sur leurs renseignements pour faire tomber le régime de Damas. Or, selon nos informations glanées pas à Damas mais bien à Washington, le rocher de Damas reste pour l’instant indémontable. D’où cette impatience de créer tout et n’importe quoi pour faire croire aux crédules que ce régime est monstrueux. Qu’ils balaient devant leur porte. Il est quand même étonnent et surtout risible de voir ces gens s’allier avec l’Arabie saoudite ou le Qatar -grandes démocraties devant Dieu et les hommes-, pour instaurer par les armes, une démocratie en Syrie.
Alors que les prises occidentalo-wahabbites végètent à Paris et Doha en se mordant les doigts, se morfondant devant l’évidence, nous n’allons pas pleurer sur leur sort. Encore heureux, ils vivent des subsides de nos impôts ici en France, alors même qu’aujourd’hui, la crise qui frappe l’Hexagone avec acuité ne permet pas ces dépenses luxueuses. Diantre. Mais, sont-ils tous devenus fous ? Depuis quand les Nations occidentales aiment les arabes ? Leur argent c’est sûr, mais pas leur être en définitive. L’erreur de Mouammar Kadhafi et de Bachar al-Assad, est celle d’avoir accepté les invitations d’un Sarkozy, qui voulait isoler l’Afrique en faveur de sa connerie, son projet mort-né de l’Union pour la méditerranée…
Le pouvoir rend visiblement aveugle. Comment peuvent-ils espérer quelque chose alors même que le Golan, territoire syrien, est annexé depuis des lustres par Israël ? Comment peuvent-ils croire en ces légendes alors que la Palestine est émiettée chaque jour davantage ? Pourquoi leurs alliés ne font rien dans ce sens, aussi bien à l’ONU qu’ailleurs ? Finalement, loin d’aimer la Syrie, leur seul but est d’être calife à la place du calife, même sans pouvoir réel, puisqu’ils seront et resteront des hommes-liges de ceux qui auront permis qu’ils accèdent au pouvoir…
Il n’y a pas plus cons que ces hommes qui pactisent avec le diable pour détruire leur « propre » pays !