Si l’on m’apprenait que la fin du monde est pour demain, je planterais quand même un pommier. Bis

Publié le 17 décembre 2012 par Nada @nada

 Chers amis nous y sommes. L’année 2012 s’achève, noël approche. Quel bilan tirer de tout cela ?

J’ai regardé la télévision : le journal de 20h, Envoyé spécial, Enquête exclusive pensant naïvement qu’il fallait se tenir informé de l’actualité. Au final je ne sors plus dans la rue sans ma bombe lacrimo, j’ai peur en allant au cinéma, je change de trottoir chaque fois que je passe devant une bijouterie et je prends tous les ressortissants des pays de l’Est pour des sauvages sans scrupules prêts à m’enlever et me prostituer. A cause de Grâce à M6 mon banquier est heureux. Oui, car la chaîne a freiné mes envies de voyages : rêves, fortunes et trafics au soleil, les tours opérators ne lui disent pas merci à Bernard. L’île Maurice ? ça craint. Les Baléares ? craignos aussi. Même de la très discrète île Moustique il a réussi à me dégoûter. Finalement on n’est pas si mal chez soi, encore que peut-être il y a de l’amiante, et puis gare aux cambriolages… Non vraiment, on est à l’abris nulle part.

En définitive la fin du monde signera probablement notre libération de ce monde trop dangereux. Pour les enfants aussi ça sera une libération. Je ne parle pas des victimes du drame de vendredi, quelle horreur ♥, mais des pauvres nouveaux nés subissant l’idiotie de leurs geeks de parents. En effet, aux Etats-Unis on ne compte plus les petits Google, Apple, Jedi ou encore Hashtag. Et après on remet en cause la capacité des couples homos à être parents, non mais si ce n’est pas de la maltraitance ça je ne m’y connais plus.

Vendredi sera notre dernier (ou pas). Il faut dire que depuis la chute de l’Empire romain c’est la 183ème fois que l’on prédit l’apocalypse. Cette fois les américains ne pourront pas nous sauver. La France ? Bien trop occupée avec l’affaire Depardieu. Non vraiment nous sommes perdus mais peu importe, car si l’on m’apprenait que la fin du monde est pour demain, je planterais quand même un pommier. Tels les musiciens du Titanic, je continuerai à jouer jusqu’au naufrage. Bon lundi et à la semaine prochaine, ici ou ailleurs.