"Le dimanche, on lit au lit"
(mais comme on est fade, on publie le mardi).
De Bernard Minier, j'ai lu le premier ouvrage, Glacé, lequel m'avait glacée d'effroi (je sais, elle est facile), ce qui est finalement le but d'un bon thriller. Et pour un bon thriller, c'en était un. Je vous en parlais ici, à l'époque.
Cette fois, l'intrigue se déroule en plein été, mais étonnamment, je n'ai pas arrêté pas de greloter durant la lecture. J'ignore si c'est la saison qui veut ça (passqu'on est en hiver ma bonne Dame) ou s'il s'agit de réminiscences de Glacé, qui se passe en montagne, on l'on grelote, of course.
A part ce souci de concordance de température, j'ai renoué immédiatement avec notre cher Servaz (que j'imagine vieux alors qu'il a quarante ans, un petit jeune donc, un écorché vif que je consolerais bien, il doit être chou et sensible et gentil et tout et tout, sous ses airs bourrus).
Nul besoin d'avoir vu Glacé pour aimer Le cercle, même si les deux ouvrages sont liés, par moments. Servaz est ainsi appelé sur le lieu d'un crime crapuleux, because le fils de son ex est accusé du crime et que, tel Zorro, il va voler à son secours. D'autant que sur la scène du crime, il retrouve un élément tout droit sorti de Glacé, un morceau de musique qui le glace d'effroi (je sais je sais, elle est facile, mais que voulez-vous, je l'aime bien celle-là).
Et l'enquête de démarrer sur les chapeaux de roue, une enquête qui s'ouvre comme une commode, avec plein plein de tiroirs dans lesquels on découvre d'autres tiroirs, avec des bribes d'histoires qui se croisent, s'entrecroisent, pour finalement s'embriquer les unes dans les autres grâce au talent de cet auteur formidable qu'est Bernard Minier. Brrrrrrrrrrrr, je vous le disais, on sort de cette lecture glacé... non allez je me tais !
Difficile en effet de vous en dire plus, je n'aime pas en savoir trop avant de lire un ouvrage, je n'aime donc pas trop en révéler.
Je peux juste vous dire que si vous cherchez encore un cadeau à faire à un ami ou une amie fan de lecture captivante et bien angoissante, offrez-lui Le cercle, il vous en dira des nouvelles. Et si vous n'avez pas d'ami fan de lecture captivante et bien angoissante, ben achetez-le pour vous… mais grouillez-vous, la fin du monde, c'est vendredi !