Je suis content. Et je vais vous dire pourquoi, mes chers et fidèles amis lecteurs. Apple vient d’accepter mon deuxième livre : New-York en instanmatic.
Lors d’un de mes voyages dans cette ville de fous, je suis parti sans apporter un seul appareil photo avec moi. Vous le croyez, ça ? Rien, ni reflex, ni compact. Rien. Bon, si, mon Iphone 3GS : tu parles d’un appareil photo…
Pourquoi ? Me demanderez-vous avec votre légendaire curiosité. Ah, ah, je le savais, vous ne pouviez pas vous en empêcher, hein ?
Quand j’étais tout gosse, mon grand-père m’avait offert un Agfa Instamatic. Un appareil ultra mince, pourvu d’un déclencheur orange ultra mince, vendu pour être le plus sensible. Comme vous n’avez aucune mémoire, si, si, ne dites rien, je sais tout… Comme vous ne vous souvenez de rien, je me suis permis de vous présenter une photo de ce petit appareil.
Ah, je l’ai aimé, cet appareil… Nous avons été des potes pendant des années et ce, jusqu’à sa mort, héroïque et silencieuse. J’en ai pris des photos avec. Mon père était un peu fatigué de payer les additions chez le photographe mais bon, il ne m’a jamais empêché de photographier. Bien au contraire.
Photographier était chose si simple. Je vise, je déclenche. Rien d’autre. Les flashs étaient des cubes, qu’on emboîtait au dessus de la carlingue – si je puis dire – et hop, tout était gravé dans une minuscule pellicule compacte. Pour une nouvelle photo, il suffisait juste de « recharger » l’appareil d’un geste de la main.
Faire des photos de cette manière m’a bizarrement traversé l’esprit quand je suis allé à New-York il y donc trois ans. J’ai laissé tout mon matériel de côté. Pris mon IPhone 3GS et son capteur plutôt moyen. Ensuite, j’ai installé une nouvelle application : Hipstamatic. Pour les profanes, c’était, il me semble, la première application à proposer des filtres reconstituant les photos d’autrefois. Pour ce que je voulais faire, ça me convenait parfaitement.
Quand je suis sorti de l’aéroport, j’ai commencé à photographier comme ça, à tout va. Comme si mon Agfa Instamatic était dans ma main à la différence que le nombre de photos était illimité. Shooter, tout rien, beaucoup.Les gens, la ville, les immeubles. Tout, vous dis-je. De fait, je me suis même approché des New-yorkais pour les photographier. Ils ne m’ont rien dit, ne semblant pas me voir. Ou, peut-être, ont-ils accepté qu’un autre touriste les photographie avec son téléphone…
Voilà comment ce livre est né. Il n’a aucune prétention, juste l’envie de vous montrer mon quotidien new-yorkais d’alors… Alors, quand je vois ce joli petit carnet – c’est comme ça que je le vois – en vente sur IBook, ça me fait plaisir, voilà tout.
Bon, assez parlé de moi. Si je continue sur le sujet New-York, les photos et la nostalgie du bon vieux temps d’autrefois, je risque de vous retenir pour cette nuit et la suivante.
Sinon, vous, ça va ? Je compte sur vous, 1 euro, ce n’est pas non plus la mer à boire…
I love you. All of you. And Lulu.
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