Injoignable jusqu'au 1 janvier 2013 pour cause de fin du monde

Publié le 26 décembre 2012 par Plumesolidaire

Pour fêter la fin du monde le 21 décembre quatre jours avant Noël, il vaut mieux être en famille.

Pour accroître l'occurrence de vivre en direct La ou au moins une catastrophe, nous avons décidé de nous rapprocher du site du Big One, le grand séisme que les habitants de Los Angeles attendent avec patience et résignation; et de nous installer dans la famille de mon épouse, à San Diego, à proximité de la faille de San Andreas

Puisqu'à subir la fureur de Dieu nous sommes condamnés, autant être assis aux premières loges pour assister aux préliminaires du chaos qui réduira toutes les espèces vivantes à l'état d'égalité la plus radicale et la plus universelle

Mais est-il nécessaire de croire à la fin du monde pour qu'elle advienne épisodiquement aussi bien localement (13 septembre 2011, Ouragan Katrina ...), qu'à l'échelle planétaire (réchauffement climatique, crash économique de 2008, accident de la centrale nucléaire de Fukushima), sans que ni Dieu ni l'homme ne puissent l'éviter ?

Et de quelles fins du monde sommes-nous les témoins ? Celle du mythe de l'invincibilité des Etats Unis lors de l'effondrement des Twin Towers, celle de l'imprévision de l'inondation de la Nouvelle Orléans, celle de la confiance aveugle dans l'autorégulation du système bancaire mondial, celle de la consommation sans limite des énergies fossiles, celle de m'inimaginable accident atomique...

Le 21 décembre et les jours suivants, fêtons les cataclysmes qui ne sont pas survenus, ceux que le site de l'INA (Institut National de l'Audiovisuel) recense ci-dessous : 

Et à minuit et un seconde nous entrechoquerons nos coupes de Champagne californien  dans la joie d'entamer une nouvelle année qui ne manquera pas à sont tour d'être jalonnée de prophéties chaotiques, de catastrophes réelles contre lesquelles nous sommes largement immunisés par l'assommoir médiatique et la répétition de ses injonctions émotionnelles et indignatoires mercantiles; et de cataclysmes fantasmatiques qui satisfont les désirs profonds de fascination pour la mort.

Alors, puisque la fin du monde préssuppose le moment de l'origine, je trinque à notre renaissance annuelle en portant un toast à la vie  !

Bonne année à Toutes et à Tous