Je n'étais pas là pour ça.
Je n'aurais d'ailleurs jamais imaginé que ça aurait pu m'arriver.
Et pourtant, dès que je l'ai vu, j'ai su que pour lui, j'oublierais mes valeurs, mes principes, les limites de ma moralité.
Il était là, seul, et un peu perdu. Mes yeux se sont posés sur lui, et j'ai senti l'étincelle, là, au tréfonds de ma féminité, commencer à embraser mes entrailles.
Une chaleur douce qui rayonne, se diffuse et se fait plus vive, atteint ma peau, mes ongles et me consume.
Je sens ma peau, chaude et frissonnante, les battements de mon coeur, intenses et saccadés, le frisson qui me traverse le dos, le désir, puissant.
Ma tête tourne un peu.
Furtivement, j'entrevois la réalité crue, les désastreuses conséquences de ce que je m'apprête à faire.
J'essaye de faire appel à toute ma volonté pour me détourner.
Il faut se faire une raison, je n'ai aucune volonté.
Tant pis, je m'abandonne avec délice, il doit m'appartenir, qu'importe le prix à payer.
Mon premier sac cher.
En vrai c'est pas celui là.
Parce que le vrai je n'ai pas trouvé sa photo sur internet.
Et je ne peux pas le prendre en photo car il est en réparation depuis 4 semaines.
Après avoir été porté deux semaines.
Et réparé une première fois pendant 5 semaines.
Life is a bitch.
Et moi je suis sensuellement frustrée.