T’as d’beaux restes tu sais !

Publié le 27 décembre 2012 par Pimprenelle2

Ah, merci, c’est gentil, je vous remercie, et moi aussi j’aime

J’aime les lendemains de fêtes, lorsqu’à ma porte sonnent des amis, mus par une même envie de prolonger la fête. Ils s’invitent à ma table informelle, assis profondément dans mes canapés. On retape les coussins, je vire le chat, et sors les plats à moitié vide, et cependant à moitié pleins du frigo. Et les bouteilles, de vin et de champagne. On croyais ne plus avoir faim, qu’il nous fallait nous mettre à la diète, que l’on n’aurait plus le cœur et le foie d’attaquer un nouveau repas. Et finalement quand on veut on peut, tout est une question de volonté.

Et nous en avons eu de la volonté ! Allez donc comprendre où nous sommes allés la puiser. Sans doute dans le plaisir de se retrouver, le soulagement d’en avoir terminé avec les obligations, les faux-semblants et oublier la fatigue. Nous pouvions attaquer le gigot avec les doigts, se les lêcher et ronger l’os.

Bref, nous étions bien, légèrement ivres et heureux, enfin nous-mêmes. Vint le dessert, et le gâteau, celui qui gagne en goût et subtilité, au fil des jours, et les fruits. Là ça c’est compliqué. Fils cadet avait été mandaté pour nous rapporter des mandarines. Il n’en a pas trouvé. Alors, il a acheté ça …

Croyez moi, lorsque je les ai posées aux cotés du tournevis et du marteau, tous les regards se sont posés sur elles, le silence s’est fait. Et finalement plus personne n’avait faim, et d’un commun accord nous avons décidé que l’heure du café avait sonnée. J’étais soulagée. Mais faudra bien que quelqu’un se décide à se dévouer, une bonne âme, un bricoleur, un Vendredi, que sais-je. Mais vite, parce que moi, les noix de coco, j’aime ça …