"Au cul du loup" c'est une expression Corse qui veut dire "au diable vauvert", à "pétaouchnok", chez moi en Chalosse on dit à "Pimbo" du nom d'un très joli petit village perdu de chez perdu dans l'extrême Tursan.
"Au cul du loup" c'est un film de Pierre Duculot avec la merveilleuse petite Christelle Cornil. C'est un film parfait. Tout est bon chez lui, y'a rien à jeter. C'est tout simple, ça tient en trois lignes ce qui prouve que bien des constructions peuvent se faire en trois toutes simples lignes. C'est l'histoire d'un héritage. D'une ruine au cul du loup en Corse et de sa clé héritées. Cette petite héritière va retrouver quelque chose qu'elle pressent. Son histoire familiale, sa grand-mère feue légataire, sa vie. C'est donc l'histoire toute simple mais très belle d'une jeune femme italo-corso-belge-lucchese (ça a son importance) opiniâtre, d'une maison. C'est l'histoire d'une reconstruction. Ce film nous dit qu'il n'est jamais trop tard pour entreprendre des travaux de rénovation, de maçonnerie, sur des murs et dans des âmes et des corps. C'est aussi un chant d'amour pour une des plus belle terre du monde : la Corse. Ce film sonne beau comme une polyphonie. C'est un film vrai et juste. Je l'aime.
Au cul du loup