La vieille peau clouée sur la porte de la grange

Publié le 01 janvier 2013 par Adamante

 

Comme un ciel s’éclaircit

dans la clarté

d’un jour nouveau

ma nuit se déchire

Je découvre

mon âge

cloué

sur une porte

de grange

aux dents grises

triste comme l’hiver

à la fonte des neiges

Je l’observe

pendant là

lourd

abscond

dérisoire

et je sens

monter en moi

un irrépressible

rire

il me secoue

comme un séisme

et dément

me traverse

en me lacérant

les entrailles

j’ai mal

de tant de spasmes

devant la farce

dénoncée

sur cette porte

pendouillant

comme un chagrin

vide

Le temps est révolu !

En moi

grandit l’espace

la sensation du vol

j’ai glissé

lentement

hors de cette chimère

que j’abandonne

sans aucun regret

et sans me retourner

j’avance

en funambule

sur le fil de ma destinée.

Je n’ai plus aucune crainte

Mon horizon est sans limite.

©Adamante

Un peu de joie