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SOCIÉTÉ. De la décadence galopante de la société occidentale

Publié le 03 janvier 2013 par Menye Alain

flècheDiantre.

Comme une mer démontée, un bateau qui tangue, malgré son vol organisé des matières premières à travers les autres continents depuis des millénaires, l’Occident ne s’en sort pas. Une tragi-comédie loufoque, un vaudeville des boulevards aussi ridicule que pathétique et triste, qui dépeint une société où le cognitif a disparu, où la finance a pris le dessus sur tout. On vend tout, même sa propre famille, rien que pour une poignée de dollars ou d’euros. En France, le cas psychiatrique d’Abdelghani Merah, frère aîné de Mohamed Merah est là pour montrer une société qui a perdu le sens des valeurs. L’individualisme est à son paroxysme.

C’est tout le monde qui vit à crédit. On emprunte encore et toujours pour laisser les dettes à sa progéniture. C’est ainsi que plusieurs personnes refusent des héritages, puisqu’elles héritent des emprunts et non d’un capital. Le consumérisme devenant de facto le sport international, l’essentiel c’est de vous inciter à acheter tout et n’importe quoi. Le modèle de voiture dernier cri que vous avez acheté l’an dernier change de design et voilà que vous êtes has-been, largué et même moqué…En Occident, on se plaint de l’islam. Il fallait faire un tour dans les églises le jour de Noël pour comprendre que le religieux était en déperdition, une crise de foi se conjuguant avec la crise des vocations…

La valeur du travail a laissé la place, dans la praxis, à la facilité, résolument incarnée par la télé-réalité où, du jour au lendemain, on peut être célèbre sans mérite et gagner beaucoup d’argent. Alors, tous les jeunes rêvent d’un destin à la Loana (Loft Story, M6), sans, bien sûr, les paradis artificielles ou à la François-Xavier (FX de Secret Story 6), sans envie suicidaire. On veut être vu, fêté, soutenu, aimé. C’est humain mais, malgré le casse de plusieurs cas, la fascination morbide du paraître. Avec la télé-réalité, on est passé à des hommes jetables au même titre que certains objets. Néanmoins, ceux qui finissent cette aventure vont pointer au chômage à Pôle Emploi. Il se peut que ce sont des emplois maintenant…

Et que font les dirigeants occidentaux ? Rien, puisque cette distraction leur permet d’échapper aux vraies interrogations de la société et de mener des guerres de prédation en Afrique, surtout, et au Moyen-Orient. Conscients de la lobotomisation galopante de leurs différentes populations, ils (les dirigeants occidentaux) s’en donnent à cœur joie. Ils assassinent, pillent, mentent et sèment la terreur à travers le monde en toute impunité. Les « qui » auront la force et le courage de leur dire qu’ils sont des hors-la-loi quand ils trucident le droit international en attaquant la Libye, et en reconnaissant, en Syrie, des rebelles, devrais-je dire, des terroristes ?

Les dirigeants occidentaux n’aiment pas et ne veulent pas qu’on s’oppose à eux. Ainsi, ils vous traitent de tous les noms d’oiseaux, notamment de « dictateur » alors que leurs actes vis à vis des autres « Kadhafi doit partir » ; « Bachar al-Assad doit partir » sont à la fois de la dictature et du terrorisme intellectuel. Bien sûr, avec la mauvaise foi et la barbarie qui sont leurs modes de fonctionnement, ils vous assassinent sans autre forme de procès. Des héritiers d’Hitler. Point. Le reste c’est de la littérature pour enfants attardés mentaux…


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