Blue Valentine
Une nouvelle année et un nouveau film génial avec Ryan Gosling. Cette histoire d'amour dans sa totalité est fascinante. La rencontre est mignonne à souhait et romantique. Leur vie de couple a des hauts et des bas et toujours tout est terriblement réaliste. C'est ce qui est le plus perturbant et choquant, je me suis tellement liée aux personnages que leurs histoires et déchirements m'ont émue. Le générique de fin est une pure merveille qui fait écho à ce qui nous reste, à ce moment éclatant et lumineux lorsqu'ils se sont rencontrés, à ces instants magiques des débuts qui restent gravés dans la mémoire malgré tout ce qui arrive ensuite.
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Rubber
Mr Oizo fait du cinéma et c'est tout aussi absurde et c'est ça que j'adore. Mais non seulement c'est un film sur un pneu qui tue des gens, mais en plus on en vient à casser la barrière entre spectateur et film. Les limites sont floues et ce sont ces instants qui m'ont le plus fascinée.
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Valse avec Bachir
Le travail de mémoire effectué est fascinant, petit à petit on rentre dans l'horreur et l'absurde de la guerre. La liberté donnée par le support animé permet de produire des images encore plus marquantes et surnaturelles parfois, mais aussi poétique comme cet instant où les soldats se baignent. Tout aussi passionnant est le voyage que le narrateur effectue auprès de ses anciens compagnons d'arme pour essayer d'éclairer un moment qui a totalement été effacé de ses souvenirs. Leur ressenti est différent, leur situation actuelle également. Petit à petit on rassemble les pièces du puzzle qui nous font comprendre ce qui s'est passé réellement. Le final avec ses images d'archives des informations télé viennent asséner le coup final sur notre réalisation ainsi que sur celle du narrateur sur l'étendue de l'horreur dont il a été témoin.
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Tinker Tailor Soldier Spy
Epatant film d'espions avec un casting incroyable et une reconstitution de l'époque juste parfaite. Le film tient en haleine tout du long, on accroche très vite à un groupe de personnages qu'on suit tout du long de l'enquête essayer de démêler tous ces mystères. Un renouveau pour Gary Oldman et un bonheur de le voir en duo avec Benedict Cumberbatch.
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The help
Adapté d'un roman, cette histoire qui raconte la vie du petit personnel noir dans les maisons bourgeoises des blancs est un petit bijou. Bijou d'amitié entre cette jeune fille voulant devenir journaliste et ces femmes qui s'occupent de la vie entière des maisons, des enfants de ces bourgeois et qui voient tellement de choses sans rien dire sauf entre elles. Elles sont traitées comme des meubles et enfin quelqu'un les écoute et leur donne l'occasion de se confier. Ce film a beaucoup de coeur et est servi par une très bonne actrice qui m'a bluffée tout du long : Viola Davis qui est terriblement généreuse. Le bonus c'est de voir Bryce Dallas Howard en bourgeoise coincée, elle est assez incroyable.
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Third Star
Ce film commence tout simplement comme un buddy movie avec beaucoup d'humour et d'aventure, puis ces amis de longue date commencent à se balancer leurs quatre vérités, et leurs liens apparaissent plus complexe, ils sont poussés jusqu'au bout à se livrer de plus en plus, les tensions augmentent car leurs liens sont forts. Le tout est tout de même empli de tristesse et de nostalgie à cause du personnage principal qui a mis en route leur périple. L'image de fin m'a énormément marquée tellement elle est intense et triste. Rajoutez à ça un Benedict Cumberbatch juste parfait dans son rôle et vous aurez un tableau complet d'un excellent film.
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Ink
Exemple typique démontrant qu'on a plus besoin d'idées que de moyens ! Le concept de Ink démarre comme un cauchemar d'enfant et se poursuit en une aventure dans un monde nouveau avec d'étranges créatures. C'est juste bizarre mais fascinant avec une jolie évolution de personnage.
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Another Earth
La relation qui se met en place entre les deux personnages principaux est tellement étrange et basée sur un énorme mensonge que j'avais du mal à me sentir à l'aise avec. Mais pourtant ce film m'a fascinée, lui qui devait parler d'une autre terre ne s'en sert que pour ouvrir des questionnements et donner un but à l'héroïne. L'attente est pesante et tient jusqu'au bout du film. Finalement c'est plus un huis clos qu'un film de SF. A ne pas mettre entre toutes les mains.
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Source Code
J'ai bien accroché à ce film avec son système assez énigmatique pour enquêter sur une explosion en remontant dans les souvenirs d'une personne présente sur les lieux. On se retrouve à revivre sans cesse le même accident, le héros essayant désespérément de trouver qui a posé la bombe et où et qui finit par vouloir absolument empêcher l'explosion de se produire. On reste dans le doute tout du long à ne pas savoir comment il va s'en sortir et où il se trouve. J'ai bien aimé ce renouveau du personnage qui est parti pour une certaine mission et qui finalement se découvre des envies au-delà des limites des ordres qui lui sont donnés et essaie par tous les moyens de s'en échapper.
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Rushmore
L'avant dernier Wes Anderson que je n'avais pas vu (il me reste les Tenenbaums encore) et j'ai pris un pied assez monumental. Ce jeune collégien complétement taré qui s'éprend de sa prof et fait tout pour s'en rapprocher, il est nul en cours mais excellent dans les activités extra scolaires et laisse son imagination déborder dans la production de pièces de théâtre. On retrouve le monde très farfelu et en même temps très humain de Wes Anderson. Il y a tout ce qu'il utilisera ensuite, des aquariums à fond pour la vie aquatique, des idées de plans d'image qu'il réutilisera ensuite. On sent que son monde foisonne déjà de tout un tas de choses qu'il prendra par la suite le temps de développer dans d'autres films.
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Lorax
Dessin animé adaptant un des livres du Dr Seuss (The Grinch, Cat in a hat) qui est très connu dans les pays anglo-saxons, le Lorax semble au premier abord très étrange et léger mais tout l'univers créé reflète l'absurdité des humains qui se font vendre de l'air dans une ville tout en plastique. Le Lorax est le gardien de la forêt et c'est son histoire qu'on va suivre en flashbacks, qui nous expliqueront comment on en est arrivé à ce là. Ensuite c'est au jeune garçon d'agir pour peut-être changer les choses.Les chansons paraissent niaises jusqu'à ce qu'on écoute vraiment les paroles qui sont vraiment cyniques, et leur style est assez varié et très maîtrisé du coup elles sont justes excellentes.Le tout est super coloré avec des designs étranges pour la forêt et les animaux, un vrai ravissement pour les yeux.
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Take Shelter
Un film d'attente et de tension, Take Shelter c'est un homme qui a fait le rêve d'une immense tempête et qui y croit tellement qu'il construit un abris sous terre dans son jardin. Le soucis c'est que sa grande idée coûte cher, qu'ils n'ont pas les moyens, qu'aucune raison permet de penser qu'il va vraiment y avoir une tempête. Mais la pression qu'il ressent, ses visions qui continuent de le submerger le poussent à continuer dans son idée folle. Et le problème c'est que sa mère a justement des problèmes de folie, alors on se demande tout le temps s'il a vraiment eu une vision prophétique ou s'il tombe dans la folie. Il commence d'ailleurs à chercher de l'aide médicale en même temps, quoiqu'il arrive, il veut protéger sa famille. L'intérêt du film repose sur cette famille, cette femme qui arrive malgré tout à garder le cap avec son mari qui semble perdre la boule et les problèmes pour s'occuper de leur fille qui est sourde et qui aurait besoin d'une opération coûteuse. Les passages de vision sont visuellement superbes et terrifiants à la fois. On est les seuls avec le personnage principal à voir ça, et on ressent la terreur qu'il ressent à voir ses visions.Le dénouement importe peu au final, le plus admirable c'est le lien qu'arrivent à garder les membres de la famille malgré tout.
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La mélodie du bonheur
Ah les grandes comédies musicales avec entractes ! Nous voilà dans les montagnes, à suivre une nonne assez particulière qui déborde de vie et de chants. Un peu trop exubérante pour un couvent. La mère supérieure l'envoie s'occuper des enfants d'un général veuf pas commode. Evidemment sa bonne humeur indéfectible va lentement mais sûrement changer l'atmosphère militaire de la maisonnée. Et son bon coeur, sa générosité ne passeront pas non plus inaperçus du père. Ca pourrait en rester là être tout mignon mais le film prend de l'ampleur vers la fin lorsque la seconde guerre mondiale éclate et que les penchants politiques déterminent le sort des gens.On en prend plein la vue de ces montagnes, on voit la ville de Salzbourg, où a été tourné le film, sous toutes les coutures, les costumes sont mignons au possible (arriver à faire de si jolis costumes dans des rideaux, j'en reste pantoise), la galerie d'enfants est attachante.Bref un super joli film qui fait plaisir à voir.
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Chronicle
Des jeunes qui se retrouvent avec des pouvoirs extraordinaires, ça aurait pu être classique mais c'est super sympa. On les voit jouer avec leurs pouvoirs comme tout jeune le ferait, tout en se filmant. Et puis progressivement l'utilisation des pouvoirs leur amène des problèmes ou des envies de grandeur qui changent la dynamique de leur relation. Des personnes extérieures s'y retrouvent mêlées, ils doivent faire des choix, peuvent-ils se prendre pour des dieux maintenant qu'ils en ont le pouvoir ? Est-ce la solution aux problèmes qu'ils ont dans leur vie ?L'intérêt du scénario est secondé par des effets spéciaux super agréables à voir et la liberté des caméras qui les filment permet des plans inventifs et stylisés qui ajoutent à la beauté de l'image.Le final intense et épique est allé au delà de ce à quoi j'étais habituée dans les films de ce genre, les réalisateurs devenant soudain assez frileux généralement vers la fin. Mais là c'est du pur Akira en pleine ville, filmé en grand, sans répit, excellent !
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Soylent Green
Ce monde futuriste où la viande est devenu un joyau rare et manger de vrais aliments est quasi impossible, tout est sous forme de plaquettes de couleurs données en rations. Pas très joyeux ce monde où les dames de compagnie sont des meubles qui sont cédés en même temps que l'appart où elles étaient.L'histoire commence par la mort d'un habitant dans les quartiers riches qui lui a découvert le secret de Soylent Green. On suit l'enquête d'un inspecteur qui tout en interrogeant les gens se sert tranquillement dans les placards. On alterne les séquences entre la ville basse des pauvres qui luttent pour avoir à manger tous les jours et cet îlot barricadé de la ville haute riche avec son débordement de luxe. Pour calmer une émeute dans la ville basse ils utilisent des tracto-pelle, de quoi donner des frissons dans le dos.L'enquête va mener l'inspecteur plus loin que le cadre du meurtre mais bien le faire fouiller dans les secrets qui tiennent toute la société en place. Le plus grand secret de Soylent Green est sidérant et choquant. Un film d'une incroyable force qui reste de nos jours terriblement juste.
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The HobbitLe retour tant attendu en Terre du Milieu !
Et c'était un vrai régal. Retrouver ce monde, et tant de personnages c'était émouvant. Repartir pour une aventure incroyable avec tant de rebondissements c'était jouissif. On découvre la jeunesse de personnages qu'on connaît par coeur c'est assez étrange de les retrouver mais légèrement différents. Tous ces nains sont très attachants très très vite. Ils forment une compagnie étonnante avec Bilbon.
Martin Freeman était juste parfait en Bilbon, tellement attachant et drôle. Il recèle des perles de courage et d'ingéniosité qui se révèlent au fur et à mesure de l'aventure.
L'autre personnage a crever l'écran c'est Thorin. D'ailleurs le film aurait pu porter son nom. L'aventure démarre parce qu'il veut récupérer son royaume, toute son histoire est racontée tout du long et ce nain bourru prend beaucoup d'importance lorsqu'on découvre son courage, sa ténacité et sa loyauté. Franchement le film aurait du s'appeler Thorin : Le retour du prince nain.
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Le soliste
Après cette déception j'ai voulu voir une des autres oeuvres de ce réalisateur et là j'y ai trouvé plus de coeur. Mais ça tient du scénario qui n'est pas du tout de son fait. Il utilise de jolis plans de la ville de Chicago, un merveilleux passage rempli de lumières pour témoigner de la beauté et de la grace de la musique. Le reste tient au talent de Jamie Foxx et à la sincérité de l'écriture du scénario basé sur une histoire vraie qui a le mérite de dévier totalement d'un scénario archétypal qui aurait été malvenu. Les relations complexes entre les personnages témoignent de l'incompréhension qui peut très vite s'installer entre les êtres humains, surtout entre ceux qui croient tout savoir et ceux qui veulent juste être tranquilles. Le film témoigne de façon détournée de la réalité de la rue dans les grandes villes et cette description non appuyée, servant juste de toile de fond a plus de poids que si elle avait été placardée sur l'écran et entraînée dans du pathos.
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Et voilà ma longue sélection pour cette année, j'ai fini le défi à 100 films pile ! Ayant augmenté mon temps de lecture la quantité de films/séries que je regarde s'est équilibrée ce qui n'est pas plus mal.J'ai pas mal délaissé mes défi James Stewart et Robin Hood (pour cause de mort de mon PC et longue migration de mon disque dur) donc il me faut les reprendre sans plus attendre.J'espère aussi découvrir plus de comédies musicales, j'écoute déjà une émission de radio, 42ème rue, qui en parle toutes les semaines.Mon envie de découvrir des films est toujours aussi forte ça fait plaisir.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble