Pour cette jolie plante aussi j'ai découvert son point faible par la pratique. Je n'ai d'abord rien compris et il m'a fallu du temps pour découvrir les causes d'un échec.
Les fleurs d'hiver sont rares et il est difficile de se passer des hellébores si beaux. A Veneux j'en ai planté plusieurs espèces et il n'y a jamais eu le moindre problème. Si j'en ai perdu c'est par négligence, par manque d'arrosage dans mon sable si sec. J'ai ainsi planté
Helleborus niger à la blancheur éclatante malgré son nom (niger fait référence à la couleur des racines), le plus précoce, toujours là pour Noël pour mériter son nom rose de Noël :
Helleborus orientalis :
Helleborus foetidus :
Helleborus argutifolius, la plus grande qui avait atteint 1m de haut en pleine floraison et que j'ai perdue bêtement par manque d'arrosage en plein été :
J'ai voulu faire profiter Romilly de ces magnifiques roses de Noël. J'ai planté 3 fois des groupes de Helleborus niger. Ils ont rapidement disparu, avant même de pouvoir fleurir. Le terrain est pourtant plus favorable que celui de Veneux, plus lourd, calcaire, gardant bien l'humidité. J'ai bien sûr pensé aux lapins car mes plantes disparaissaient aussi vite que les jeunes plants de choux qui ne tiennent pas une journée et auxquels j'ai renoncé. Allais-je renoncer aussi aux hellébores ?
J'ai d'abord appris que Helleborus foetidus fait fuir les lapins. J'en planterai mais si sa floraison est belle, elle est plus terne. Et il en faudrait sans doute beaucoup pour protéger même un seul pied d'hellébore noir.
Puis j'ai trouvé chez Agroforestry Research Trust une liste de plantes qui résistent aux lapins et aux chevreuils pour les jardins qui sont un peu trop dans la nature. Parmi ces plantes il y a tous les hellébores sauf…Helleborus niger. La solution est là, je planterai les autres. Car il est facile de protéger un arbuste en couvrant juste son pied de grillage, c'est moins évident pour les vivaces.