Voeux du nouvel an

Publié le 07 janvier 2013 par Gborjay

Que peut-on te souhaiter, malheureux avorton,

Inconscient de ce vide habitant ta cervelle,

Vaniteux de cet art dont tu n'as l'étincelle

Car de ton vieux stylo tu tires des étrons ?

Que peut-on te souhaiter, illusion d'existence,

Dans ta caverne dont l'ouverture est murée,

Pitoyable reflet de ta vie constipée,

Toi dont les rares vers de vivre ont l'indécence ?

Que peut-on te souhaiter, petit écrivaillon,

Qu'une mort propre et nette avant qu'un an ne passe

Qu'une paralysie par laquelle trépasse

Toute ta prétention à l'inspiration

Pour que sur les rayons des belles librairies

L'on ne puisse jamais voir un de tes écrits !

Gustave Borjay vous salue.

Pour ceux qui en douteraient, cette image n'est pas faite pour les chiens.