Nous y restons 3 nuits pendant la rééducation de Christian mais nous baladons tout de même en moto sur la pista pour voir les manchots appelés pingouins dans la région, les loups et les éléphants de mer, les guanacos, les renards gris..
Les baleines Franches Australes , elles ont du déjà se tirer car nous n'en avons point vu déployer leurs queues majestueuses dans l'océan.Nous décidons de changer de l'argent à Puerto Madryn et comme cette petite ville fondée par un gallois nous plait nous y dormons une nuit à la "Tosca" refuge soigné et sympa de backpakers .Une excellente adresse! Dans la rue, dans les villages...Sur la route, les Argentins nous saluent de leur voiture en levant le pouce ou en klaxonnant, ralentissent pour savoir si nous avons un problème. Les camions s'écartent ou préviennent si vous pouvez les dépasser..Un civisme bon enfant et réconfortant. Quel bonheur si autant de spontanéité existait en France! Et toujours le vent souffle fort, très fort. Simplement doubler un véhicule peut vous mettre en danger tant Eole vous secoue, vous déstabilise. Crispé vous maintenez le cap sans presque jamais lâcher prise. Après 600 kms de tension le motard s'arrête sonné, épuisé et...content. Mais sûr, la réalité dépasse ce que vous avez lu ou entendu dire sur le "viento"patagonien!
Nous quittons la 3 pour aller au bord de l'Atlantique. La route ici , moins ventée , protégée par les collines et les petits vallons boisés apporte un peu de douceur. Camarones, petit village de pêcheurs, dit capitale du saumon , a mis maintenant ses toits en tôle sur des cubes de béton. Disparate, sans charme , dans cet endroit seul l'accueil des gens est toujours super. pour gagner un peu d'argent les familles pauvres ramassent les algues sur les récifs...