QUERETARO est très représentative de toute l'histoire du Mexique : Elle fut habitée par des groupes préhispaniques dont les Aztèques qui étaient arrivés à un haut degré de civilisation .En 1671 elle est la troisième ville du pays. Elle a une agriculture et une économie prospère et elle se pare de magnifiques maisons et palais qui sont les témoins de la domination espagnole : Remarquables Casa de la Marquesa ,Casa de Ecala , beaux exemples du baroque 18 ème avec une superbe décoration Mudéjar(grilles , arcs et mosaïques ) , la Plaza de Armas...Le cloître du couvent de saint Augustin (actuellement musée des Arts )
Nous quittons à regret cette ville qui est encore plus vivante dans cette période de fête pour aller dans la montagne et affronter la route aux 1000 virages bien sur grandiose! Arrivée sous les nuages à JALPAN où l'on a choisi de passer Noël selon la tradition du village : Théatre avec la troupe du coin , messe en plein air, Marriachis sous le kiosque à musique et bouff dans les petits stands autour de la place.Le bonheur.
Dan avant de commenter avec difficulté tant c'est dur parfois de trouver les mots...merci encore pour toutes tes adresses et particulièrement celle de Las Posas.
Bien sur une route fascinante mais que j'ai toujours du mal à filmer.Christian pense que google earth m'embaucherait ! Malgré mon âge ce n'est pas la souplesse qui me manque mais la technique sûrement .Tibo , après reflexion, je pense que la caméra sur le casque est peut être la solution à l'avenir ! Je disais donc une route superbe que nous continuons dans une brume très épaisse et dans le froid relatif (8º) à une certaine altitude(2500 m) Traversée du village de XILITLA. Première impression Creuse profonde année 50 . Plus réservée après m'y être rendue à pied .Un village perché sur une colline verdoyante d'où partent des rues pavées très très pentues (impressionnant!). Sur la place du marché une foule rurale danse traditionnel ambiance Délivrance.
Las Posas (les lagons) ou le surréalisme sylvestre d'un milliardaire anglais Edward James. Mélange incongru mais finalement se mariant à merveille .Temples, pagodes, escaliers hélicoïdaux qui ne mènent nul part, sentiers labyrinthiques , fleurs démesurées, oeuvres interrompues...Tout cela en béton sur 36 ha, s'enfonçant dans la forêt tropicale , immergeant de celle ci au milieu des lianes , des fougères géantes et des bambous ou s'érigeant dénudé, brut et provoquant près d'une cascade.Savoir faire des ouvriers locaux dans les années 60/70 qui réussissent à réaliser les constructions complexes de l'imagination de James. Soutien dans ces élucubrations de son grand ami Plutarco Gastelum .Nous baladons tout le jour comme des mômes dans cet univers.