Comment en vouloir à ces adorables peluches qui détalent dans toutes les directions lorsque j'arrive, et comment leur reprocher d'avoir si faim l'hiver ?
C'est à moi de protéger mes plantes et je paie mes oublis. Comment ai-je pu oublier de protéger Euonymus grandiflorus alors que j'ai protégé les poiriers à proximité et que j'ai perdu l'hiver précédent un autre fusain ? C'est curieux, ils ne touchent pas au fusain d'Europe, pas assez exotique sans doute. Mon fusain est sans doute perdu, les plaies font le tour de l'écorce. En proie à la déception, je n'ai pas pensé à bouturer la partie supérieure. Je ne peux y aller aujourd'hui, je suis bloquée par l'arrivée d'un colis anglais, mais j'y serai dès demain.
J'avais planté la semaine précédente des petits bulbes de poireau perpétuel à gousses, en hauteur dans un bac. Ce n'était pas assez haut. Sitôt sortis, sitôt mangés :
Ne connaissant pas encore leur intérêt prononcé pour Helleborus niger, j'avais planté, encore une fois, un petit plant. Il était si petit qu'il a vite été recouvert de feuilles mortes et était donc invisible. Puis une fleur a émergé et elle a déjà été rongée.